Covid-19 : le dernier cas, un cas suspect, le business qui paye ?

Apparemment l’affaire du Coronavirus au Gabon semble être une affaire de gain, donc seul quelques hommes politiques, médecins et les chercheurs ont décidé de détenir le monopole avec les différentes structures mise en place dans le cadre d’une lutte efficace contre ce virus. Le nouveau cas positif au Covid-19 à Bitam dans la province du Woleu- Ntem laisse croire qu’il s’agit là d’une affaire d’argent selon les proches des victimes.

En effet, l’on a vu le compatriote de Gabon Oil Company décédé à la clinique El Rapha, où le COPIL s’était empressé de dire qu’il était mort du Covid-19, paix à son âme, ce que la famille avait refusé et était monté au créneaux en disant que leur fils souffrait depuis des années du diabète et non du coronavirus. Plus un mot n’est sortie du COPIL après ça pour contredire la famille.

Revenons sur le cas du coronavirus dans le Woleu-Ntem. D’abord à Oyem, il est connu du personnel médical et de la famille que le directeur régional de santé a été relevé de ses fonctions parce qu’il aurait refusé de déclarer des cas au Covid-19, certainement conscient d’avoir prêté le serment d’Hippocrate. En revanche, celui de Bitam n’aurait pas réfléchit quatre fois après avoir déclaré le 1er cas, moyennant des billets de banque raconte une source qui a requis l’anonymat.

Aujourd’hui, le nombre de cas déclaré positif au Gabon est de 34, dont deux pour la province du Woleu-Ntem. Et si les cas que l’on déclare à la télévision se passaient de cette manière ? Car comment comprendre que le COPIL parle sans cesse de Cas que l’on enregistre chaque jour, et que les journalistes couvrant les conférences de presse quotidienne ne les ont jamais vu, pas même en photo ! Le COPIL se défend en parlant de vie privée, mais de quelle vie privée parle-t-on ? Lorsqu’on sait qu’en Europe et même en Afrique blanche il y a des témoignages des malades, des personnes qui guérissent. Dans ces régions, les gouvernements et les médias travaillent de concert évitant par la même occasion une spéculation des réseaux sociaux. Tous ses éléments concourent ainsi à une meilleure prévention. C’est le contraire par contre, en Afrique subsaharienne où les Etats font dans la désinformation.

Comment alors, convaincre la population avec des nouveaux cas positifs au Covid-19, si le porte-parole du COPIL s’exprime avec beaucoup de tergiversation ?

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

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