Communiqué : Le RENAJI, le CPPPL, l’UPPIG, le REGAJOUDH et l’AIMPD réunis au sein de la FOPGA disent « Oui » à une concertation pour des élections apaisées.

7 Jours Info vous livre l’intégralité de la déclaration :

Dans son adresse à la nation du 31 décembre 2022, le président de la République a déclaré, je cite: « J’ai entendu l’appel de mes compatriotes, notamment des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, demandant l’organisation d’une rencontre pour définir les bases de la préparation de scrutins aux lendemains apaisés. En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais ». Fin de citation.

Un appel souhaité par toutes les forces vives de la nation, qu’il s’agisse du gotha politique, ou des acteurs de la société civile.

En effet, les événements post-électoraux passés doivent tous nous convaincre de la nécessité de la tenue d’un dialogue, lequel permettrait de définir les piliers essentiels à la préservation de la paix et de la Démocratie, valeurs sans lesquelles rien ne peut être construit.

Mesdames et messieurs, chers confrères

Comme vous le savez tous, les enjeux de l’élection présidentielle de 2023 sont les enjeux du futur du Gabon. Le prochain président de la République aura la responsabilité de donner une impulsion encore plus forte, encore plus significative sur de grands enjeux tels la relance économique, la problématique du pouvoir d’achat des gabonais, le logement, et bien d’autres préoccupations toutes aussi importantes que les précédentes déjà énumérées.

Nous n’avons eu de cesse de le rappeler ces dernières années, le Gabon est à la croisée des chemins. Notre responsabilité est qu’il atteigne son but, et que les atermoiements longtemps observés ne constituent plus des facteurs bloquants.

2023, qui commence assez bien, est une année annonciatrice de grands évènements. C’est une année électorale: Présidentielle, législatives et municipales. Tous ces rendez-vous importants au cours desquels le peuple devra choisir son et ses représentants.

La presse, comme vous le savez, a un rôle central à jouer. Il s’agit du 4e pouvoir. Informer les populations en se refusant d’être les parfaits relais d’idées séditieuses, tel est l’objectif vers lequel nous devons tendre.

Nous avons encore en mémoire les dérapages de la radio « Milles collines », au Rwanda, dont les heures d’antennes participèrent à l’embrasement de tout un pays.

Vous le savez fort bien. Mal maîtrisé, un outil de communication peut très vite devenir un outil de propagande. En ce domaine, inutile de rappeler que la frontière est bien mince.

Aujourd’hui, avec le développement de nos infrastructures, la presse privée, c’est à peu près plus d’une centaine de titres. La nécessité d’établir les bases se pose avec force, d’autant que dans ce secteur essentiel, on est susceptible d’être très vite happé par les forces du mal.

Cependant, convenons aussi qu’une période électorale, c’est le moment où la liberté de la presse est le plus attaquée. C’est le moment où les manipulations de l’information, et donc de l’opinion, foisonnent. C’est le moment où les fakenews sont le plus courant, et ou s’observe une défiance singulière envers les faits.

Une année électorale est une période intense, très éprouvante pour la presse.

Certains de nos confrères sont souvent les objets d’agressions en tout genre, alors que ces derniers n’accomplissent que leur travail de journaliste.

Notre participation à la Concertation voulue par le président de la République est plus cruciale que jamais. Et nous pensons qu’il serait judicieux de nous engager collectivement sur des piédestaux justes, singuliers et probants; représentatifs d’une démocratie saine.

Notre responsabilité à nous, journalistes, c’est de préserver les acquis de notre démocratie.

C’est pourquoi, par cette déclaration, nous souhaitons préciser notre plus grande volonté à prendre une part active au cours des travaux de la concertation voulue par le président de la République.

Je vous remercie

Stive Roméo Makanga, porte-parole de la Fédération des Organisations de la Presse Gabonaise (FOPGA)

Avec les présidents :

  • Thierry Mebale Ekouaghe (CPPPL);
  • Romuald Essame Ndong (REGAJOUDH);
  • Brice Ndoutoume Ndong (AIMPD);
  • Franck Charly Mandoukou (RENAJI- vice-président)
Paul Essonne

Journaliste

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