Les plateformes Gabon Groupe R1325 et la Dynamique des Femmes Leaders pour la Paix (Dynaflep) ont célébré les 20 ans de la Résolution 1325, première résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui mentionne l’impact spécifique des conflits sur les femmes et les filles, le week-end écoulé, à la Mairie de Libreville.
Une commémoration rehaussée par la présence du Ministre des Affaires Sociales et des Droits des Femmes, Prisca Koho Nlend accompagnée du 2eme adjoint au Maire de Libreville, Annie Chrystel Limbourg Iwenga.
Rappelons que c’est sur instruction du Maire de Libreville par intérim Serge William Akassaga Okinda, le deuxième adjoint au Maire en charge des collectivités locales, qu’Annie Christel Limbourg Iwenga a présidé le vingtième anniversaire de la Résolution 1325, « Femmes, Paix et Sécurité » du Conseil de Sécurité des Nations unies. Une commémoration marquée au Gabon par, le lancement du challenge résolution 1325 initié par la société civile.
Il faut rappeler que, la Résolution 1325 est la première d’une série de 9, consacrées non seulement aux différents rôles de la femme dans la société, mais également à leur totale implication et pleine participation dans le processus de paix et de prévention de résolution des conflits.
Occasion propice pour Prisca Koho Nlend, de rappeler à l’assistance les efforts consentis par son département ministériel pour la matérialisation et la mise en place des résolutions de l’ONU, à l’exemple « du Bureau de Réflexion de la Résolution 1325, bureau composé des représentants de départements ministériels, du système des Nations Unies, de la CEEAC et de la société civile. Avec pour mission l’élaboration de la mise en œuvre d’un plan d’action nationale de la R1325 conformément à la résolution des Nations-Unies.»
Pour les représentants de l’ONG Malachie, la participation des femmes au développement du pays n’est plus à démontrer. Car, « A la lumière du rapport 2019 de l’indice Femme-Paix-Sécurité de l’institut Georges Town (USA) le Gabon a le meilleur score au niveau de la sous- région. Ce qui montre que les efforts des unes et des autres sont bien matérialisés par un outil statistique des solutions et non par de vaines paroles », a expliqué Pepecy Ogouliguende de l’ONG Malachie.
Ainsi, pour améliorer les statiques sur la participation de la femme au développement du pays, les participants ont sollicité et fixé comme objectif, la mise en place d’une véritable coopération locale, un processus participatif et inclusif qui rassemble les énergies indispensables et nécessaires pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 au niveau local.

