CEEAC : que retenir du passage d’Ali Bongo à la ceeac ?

Le vendredi 27 novembre 2020 s’est ouvert à Libreville, les travaux de la 18ème session ordinaire de la Conférence  des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des  Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Un sommet qui rassemblait les chefs d’Etat des différents pays de la zone CEEAC. Apres le passage de témoin, entre Ali Bongo et Sassou Nguesso, l’heure est désormais au bilan des cinq ans de magistère du Président sortant.

Ce fut une rencontre de grande envergure, avec au menu le passage de témoin avec le chef d’Etat de la république du Congo Denis Sassou Nguesso. Une passation de charges qui marquait la fin du magistère du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba. L’on retiendra que, « la mission qui a été assignée au président Ali Bongo Ondimba lors du sommet de 2015, était de conduire la réforme institutionnelle de la CEEAC, et vraiment le président a bien mené cette réforme parce que, le 18 décembre 2019, les chefs d’état ont signé le traité révisé, ce qui prouve que pendant ses 5 ans, les Etat ont travaillés sous le leadership d’Ali Bongo», a souligné le président de la commission, gilberto Da piedade verissimo. Un passage de témoin qui s’est fait en l’absence de quatre chefs d’État, Paul Biya du Cameroun, Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, Paul Kagame du Rwanda, et Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé-et-Principe.

Ali Bongo, malgré son Etat de santé a conduit les travaux de ce 18eme sommet des chefs d’Etats de la CEEAC. C’est donc un passage positif pour le chef d’Etat gabonais, en croire, les responsables de la CEEAC.

Denis Sassou Nguesso,  qui vient de prendre les règnes, devrait amener les projets de la communauté à un autre niveau, pour mieux quantifier les retombées de cette communauté.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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