Depuis ce lundi 23 novembre 2020, la route menant à la direction générale des bourses et stages a été barricadée par les étudiants. En cause, le non-paiement des bourses depuis plusieurs mois.
En effet, la tension est montée d’un cran, à la direction générale des bourses et stages. Cris, chants et bombes lacrymogènes ont constitué l’ambiance de ce matin à Oloumi. Les habitants du 5e arrondissement de la commune de Libreville, notamment ceux qui résident aux alentours de la direction générale des bourses et stages se sont réveillés avec le gaz des bombes lacrymogènes. En cause, les étudiants gabonais las d’attendre un message du trésor ou de l’une des banques auxquelles ils sont affiliés. Ces derniers se sont rendus très tôt ce matin aux bourses et stages pour réclamer leurs arriérés de bourse.
Selon certains étudiants la dernière fois que ladite direction a honoré son contrat, en ce qui concerne le paiement des bourses, cela remonte à 1 an pour certains étudiants et deux ans pour d’autres. Chaque fois, qu’ils se rendent dans les banques, les gestionnaires affirment que rien n’aurait encore été viré. Du coté des bourses et stages, c’est le même refrain, c’est-à-dire, qu’il y aurait des problèmes d’ordre administratif à régler avant tout paiement de bourse.
Des propos balayés d’un revers de la main par les étudiants, dont la situation est devenue très compliquée, depuis la crise sanitaire.
Les responsables de cette direction n’étant pas en mesure de répondre aux préoccupations des étudiants, ils se sont enfermés dans les bureaux durant le mouvement d’humeur. Nonobstant, l’intervention des forces de l’ordre qui ont dû user des bombes lacrymogènes pour disperser les foules, ces derniers auraient passé un sale quart d’heure. Un mouvement d’humeur de plus, qui a paralysé la circulation dans la zone industrielle d’Oloumi tout au long de la journée.

