Pour accompagner le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba, dans sa politique de développement des infrastructures du pays, l’Agence Française de Développement (AFD) avait lancé, plusieurs projets dans les différentes villes du pays. Plus de dix ans après, ces projets ne sont toujours pas livrés. L’AFD qui s’est souvent montrée très regardant sur l’avancement desdits projets, semble avoir fermé les yeux sur la gestion de cette manne financière.
La gestion de la manne financière liée aux projets d’assainissement et d’adduction d’eau des villes du Gabon, semble ne plus être la tasse de thé des responsables de l’Agence Française de Développement (AFD). Très impliqués dans la mise en place des mécanismes de développement des quartiers sous intégrés des villes du Gabon, en particulier Libreville. Ces dix dernières années, le partenaire financier du Gabon dans la construction des ouvrages capables de répondre de façon efficace aux sempiternels problèmes des inondations des villes serait essoufflé. Une attitude qui laisse penser que, ce partenaire financier serait déçu par la gestion des différents projets lancés ces dernières années par ladite agence. Quand bien même, le chef de l’Etat et ses différents gouvernements avaient décidé de faire de l’assainissement urbain une priorité dans le programme de développement de lutte contre la pauvreté, afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
Raison pour laquelle, l’Agence Française de Développement (AFD), finance depuis des années, les programmes d’investissement du Gabon, visant l’amélioration des conditions de vie des populations des zones urbaines. Libreville qui concentre plus de la moitié de la population gabonaise, pourrait bientôt se retrouver avec les problèmes des eaux pluviales en cette période de saison de pluies. Toute chose, qui vient remettre sur la table, le problème des différents financements de l’AFD dans la construction des bassins versants de cette ville et ses environs.
En effet, depuis l’arrivée des fortes pluies, les problèmes de stagnations d’eau et des inondations refont surface.
Et pourtant, en Décembre 2019, le Ministre des infrastructures, à travers la direction générale de la construction et de l’équipement avait injecté un peu plus d’un milliard de francs CFA, pour curer les lits des rivières et remplacer certaines buses défectueuses, dans quelques quartiers de la capitale. Un important investissement, qui aurait pu permettre d’améliorer la question de l’assainissement de Libreville et ses environs. Pour d’une part, tenter de régler le problème des inondations, mais aussi, d’éviter des risques réels de contamination par le contact avec l’eau souillée par les déchets humains et industriels rejetés par les égouts. Elle peut contenir des micro-organismes, tels que des bactéries, des virus et des parasites, pouvant occasionner des dermatites et des infections.
Des problèmes sanitaires, que le partenaire financier du Gabon, l’AFD tentait de régler à travers le lancement de plusieurs projets de construction de bassins versants dans la capitale. Malheureusement, le silence de cette institution, en ce qui concerne la gestion de ces chantiers, laisse penser que, les responsables de ladite institution financière sont satisfaits du déroulement des travaux. En dépit du fait que, les délais de livraison des chantiers n’ont jamais été respectés.

