Le Gabon portera durablement les cicatrices de la pandémie du Covid-19 et de ses revers, qui s’ajoutent aux problèmes existants, dont la stagnation des salaires et l’érosion des services publics.
Peut-il faire confiance au soutien d’urgence des Institutions financières pour répondre aux besoins sanitaires, aux pertes massives d’emploi et à la pauvreté croissante ? Comment comprendre qu’elles recommandent au Gabon les mêmes politiques d’austérité qui ont été à l’origine des vulnérabilités ayant exacerbé la pandémie ?
Aussi, le recours à l’investissement public et à des hausses salariales coordonnées peut nourrir la croissance et lancer un cycle de réactions positives capables de faire face à la dette. De quoi créer un cercle vertueux susceptible d’extraire les travailleurs de la pauvreté et de les mener vers un emploi durable. Car, la crise sanitaire a mis en exergue, dans le pays, l’absence de stabilisateurs automatiques et de services publics de qualité.