Bientôt, élèves et écoliers vont crier à l’unisson que « l’école est finie ». Puis, vient la saison des moissons et des évaluations, en termes de réussites ou d’échecs. Mais quid de la valeur ajoutée donnée à nos apprenants par cette École gabonaise au 21e siècle ?
Une étude comparative entre deux pays a établi que la Corée du Sud et le Gabon ont sensiblement accédé à la souveraineté internationale à la même époque. La Corée du Sud est un État à forte densité démographique et le Gabon, quant à lui, est un pays d’à peine deux millions d’habitants. La Corée du Sud ne dispose d’aucune ressource naturelle avérée, à même de promouvoir l’essor économique du pays, alors que le Gabon, lui, est qualifié de « scandale géologique », avec des ressources minières, pétrolières, forestières, agricoles, fauniques, halieutiques et touristiques insoupçonnées.
Plusieurs décennies après leur accession à l’indépendance, aujourd’hui la Corée du Sud tutoie les grandes puissances économiques et industrielles de ce monde. Pendant ce temps, le Gabon se cherche toujours, sans une réelle vision prospective de démarrage économique. Le secret de la Corée du Sud a été de mettre un accent tout particulier sur l’Education et la Formation de ses essences humaines. En Corée du Sud l’Ecole est sacrée, pontifiée et même glorifiée par les gouvernants qui ont compris qu’il n’y a que par le génie créateur de la jeunesse, écoliers, élèves et étudiants, que le pays peut prospérer.
Aucun pays au monde ne peut se développer s’il n’a pas consenti un effort exceptionnel d’investissement dans son capital humain. Une École de qualité supérieure est un préalable à tout décollage économique.
L’Ecole, à ce titre, doit s’inscrire en lettres d’or dans un processus continu d’investissements si l’on veut réellement façonner une ressource humaine de qualité, pour en faire un vecteur par excellence de l’essor économique et social.
Firmin Pascal Ikabanga