Comme un air de précampagne

La lecture des actions posées par Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition laisse penser à un air de précampagne. Non seulement il a tronqué son treillis (qui lui allait très bien) contre un costume, une tenue civile qui lui va à merveille, mais les mesures, que dis-je, les réformes en direction des auxiliaires de commandement, chefs (de village, de canton, de regroupement, etc.), les recrutements dans les secteurs clés de la société (éducation, santé) et la reprise des travaux d’infrastructures ( routes, ponts, eau, électricité), ainsi que le traitement pour règlement imminent des rappels de soldes pour les fonctionnaires.

Après le paiement des retraités du secteur privé, sans oublier l’action diplomatique… sont bien de nature à gagner le soutien des leaders d’opinion et de la jeunesse qui a été le premier bénéficiaire de ces réformes à travers le rétablissement de la bourse pour tous les élèves.

L’air de pré-campagne pour un président de la transition est donc marqué par une atmosphère de préparation et de mobilisation. Il est caractérisé par une activité intense de la part du président et de son équipe, qui travaillent à établir leur vision pour l’avenir du pays et à mobiliser les électeurs autour de cette vision.

On observe également une augmentation des décisions lus par le Colonel Mamfoumbi, ainsi que des rencontres avec des groupes d’intérêt et des leaders d’opinion, dans le but de gagner leur soutien.

Enfin, on pourrait ressentir une certaine excitation et anticipation de la part des populations et des partisans du président, qui seraient impatients de le voir lancer officiellement sa campagne électorale.

Tel est le climat politique qui prévaut en ce moment au Gabon.
Les résultats, on l’imagine, semblent favorables.
À chacun d’en juger.
Le débat est ouvert.Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ INTERUNIVERSITAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL