« Y’a-t-il eu remaniement du Gouvernement ? » s’interroge Petit-Lambert Ovono.

Avec le remplacement d’un ministre décédé, d’un ministre démissionnaire, et le limogeage du ministre des Mines, peut-on réellement parler d’un remaniement du gouvernement ?

Tout au plus, on peut parler d’une réorganisation partielle du gouvernement.

Dans ce cas, le changement est qualifié de « remaniement partiel ».

Le remaniement n’a pas été complet, mais la combinaison du décès et de la démission nécessitait un ajustement de l’équipe ministérielle pour combler les postes vacants laissés par le membre décédé et le démissionnaire.

Le vrai débat qu’attendent les gabonais est celui de la campagne électorale.

En effet, c’est pendant la campagne électorale que les candidats et leurs lieutenants feront la campagne pour obtenir le soutien des électeurs.

Pour l’instant, ce remaniement partiel du gouvernement à 4 mois des élections n’apporte rien au quotidien des gabonais: ni à l’épineux problème des routes et de l’enclavement des populations comme dans le département de l’Ogoulou, ni à la cherté de la vie, ni à l’immigration clandestine des ressortissants de l’Afrique de l’ouest, ni à la mafia foncière des Libanais, etc, etc.

Les citoyens électeurs n’ont aucune réponse du gouvernement qui pourtant s’apprête à diffuser la liste des résultats atteints, selon lui, des projets du PSGE, du PRE, et du PAT.

Enfin, ce qu’on peut retenir de cette réorganisation du gouvernement, c’est le mécontentement dans le camp des sortants, et chez ceux qui espéraient faire partie de l’équipe 2 d’Alain Claude Bilie By Nze.

En clair, seul OSSINDJI a été sacrifié.

Vérité des vérités, Aya!

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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