« Voici le bilan d’Ali Bongo Ondimba et ses kounabelistes-okoukoutistes : le vol ! » déclare Étienne Francky Meba Ondo.

Lorsque nous qualifions de médiocre la gouvernance du pays sous Ali Bongo Ondimba depuis son arrivée en 2009, c’est loin d’être une vue de l’esprit. Rappelons que leur Constitution est claire lorsqu’elle dispose que « Le Président de la République est le détenteur suprême du pouvoir Exécutif ». C’est donc lui le premier responsable de la chaîne d’exécution et de l’utilisation des moyens et de l’argent de l’Etat. De notre argent à tous.

Mais, à qui rend-il des comptes ? Lui qui est irresponsable devant le Parlement. Et, paradoxalement, responsable de la mise en place des institutions d’exception censées le juger. Pis, il est responsable du blocage du processus de la sanction citoyenne par les urnes grâce à la fraude organisée par son Bongo-PDG.

Voici que le Quotidien L’Union de ce jour dévoile encore des scandales financiers : des voyous en costumes nommés par Ali Bongo Ondimba, après enquêtes de moralité et autres investigations (on suppose ?) procèdent à des surfacturations (Le Game, disent-ils) et grèvent la dette publique. Un pays où des milliardaires en FCFA devenus ne le sont que rarement par l’entreprise et le monde industriel, mais grâce à un simple décret adopté en Conseil des ministres.

Lorsqu’on exige l’indépendance de la Justice et une déconcentration du pouvoir exécutif, dont le pouvoir discrétionnaire de nomination du seul Président de la République, des illuminés crient au crime de lèse-majesté.

Avec cette révélation, on s’attend encore à des arrestations spectaculaires pour amuser la galerie. Puisque c’est le système politique du Bongo-PDG et les rapports de soumission absolue de toutes les institutions envers le Président de la République qui sont pourris et à changer drastiquement.

Dans des pays sérieux, des débats publics (car médiatisés par des chaînes parlementaires et des pages officielles Facebook du Parlement) existent avant l’adoption des projets et des marchés publics. Ce qui permet d’ailleurs aux citoyens de participer au contrôle de l’action publique. On aurait pu, grâce à ce type de transparence, se rendre compte de cette corruption facturant le kilomètre de route à 10 milliards de FCFA en plein Libreville, entre autres fraudes.

Pourtant, les bénéficiaires de cet argent passent régulièrement à Gabon Télévision pour narguer les Gabonais et faire des dons au nom du Distingué Camarade Président. Puis, quand ils quittent leurs fonctions, leur grande générosité devant l’Eternel aussi fout le camp. Face à ce constat, a-t-on besoin d’être officier de police judiciaire pour compendre que ces ministres, DG et autres sont des voyous et braqueurs des caisses de l’Etat ?

Le Bongo-PDG se fiche alors de lui-même avec ses dénonciations sur la corruption. Ces faits seuls s’ajoutent aux milliards de raisons pour lesquelles nous ne voulons plus de ce système, d’Ali Bongo et Cie à la tête de notre pays.

Étienne Francky Meba Ondo

Dit Meboon Môôn Meba Ondo – Officiel

Paul Essonne

Journaliste

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