Un fort taux d’échec au Baccalauréat cette année si rien n’est fait : le devoir moral de le signaler.

L’an dernier, les classes de Premières n’ont pas terminé l’année. Pour sauver l’année scolaire très perturbée par la Covid-19, la tutelle, l’Education Nationale a mis un accent sur le Baccalauréat. Ce que je peux par ailleurs comprendre sans sourciller. 

LE PROBLÈME. Cette année scolaire, nous avons, malheureusement, en classes de Terminales des élèves « inachevés », dispersés, perdus pour l’essentiel. Les enseignants doivent achever le programme de l’an dernier et, évidemment, achever celui de cette année pour les préparer au Baccalauréat. Un sacré challenge. Il revient à cet effet à chaque enseignant des classes de Terminales de mettre en branle toutes les stratégies nécessaires pour « tirer » vers l’intelligible tous ses apprenants.

Que faire lorsque les élèves ont l’esprit ailleurs, s’ils sont perturbés par « je ne sais quoi’ » ?

À cette question fondamentale, je suis encline à dire qu’il n’y aurait pas de miracle si les administrations des établissements scolaires ne suivent pas ! Il n’y aurait pas de miracle si les administrations des établissements scolaires ne s’impliquent pas dans la résolution de ce problème crucial avant les examens !

Par ailleurs, il n’y aurait pas de miracle si les parents d’élèves « attendent tout » des enseignants ! Il n’y aurait pas de miracle s’il n’y a pas un travail en tandem « administrations- enseignants- parents d’élèves ! »

Nguémébé Endamane, je ne suis pas Dieu en Philosophie ! Je ne suis pas Dieu tout court ! J’attire à travers ce post un regard sur les classes d’examens en mettant en lumière les classes de Terminales (des futurs étudiants). Il y a un sérieux problème à résoudre. Les élèves vont dans tous les sens, manquent d’assurance, de concentration, sont très hésitants.

MON CONSTAT. On ne leur propose rien. Et d’ailleurs même rien, on ne le leur propose pas. De rien, on ne peut rien attendre. Aucun épanouissement. Rien. Aucune conférence. Rien. Pas de rassemblement. Aucun plaisir à apprendre. Rien. Si ce n’est « ne faites pas ceci, ne faites pas cela ». Rien d’autre ! Vous fatiguez ! Sont- ils des prisonniers ! Sont- ils des objets ! Sont- ils des « rien » ! Il nous revient d’y remédier rapidement. Nguémébé Endamane, je ne suis pas une faiseuse de miracle lorsque les cerveaux sont bloqués. Désolée.

Certains chefs d’établissements et parents d’élèves n’ont toujours rien compris. Nous sommes en Avril et les dates des examens approchent. Les professeurs ne sont pas des Dieux.

Le devoir moral de vous le dire.

Fin finale.

Sandrine NGUEMEBE ENDAMANE.

Paul Essonne

Journaliste

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