Mes chers compatriotes, sous votre respect, au regard de l’actualité de notre pays lié aux difficultés économiques, notamment en ce qui concerne les suspensions, par les organisations bancaires internationales, des décaissements financiers, dû aux impayés de la dette publique, que connait le Gabon présentement. Qu’il me soit permis, d’exprimer mon opinion sur la question, en tant que citoyen gabonais et acteur politique, en faisant une analyse claire et objective, de la situation qui prévaut actuellement dans notre pays.
En effet, la quête de développement du Gabon, qui est toujours en marche, sous l’ère de la transition depuis le 30 Août 2023, ne faillira certainement pas, si et seulement si, la gouvernance actuelle, est considérablement améliorée, au profit des aspirations profondes des gabonaises et des gabonais. De ce fait, l’engagement patriotique et la détermination collective, que les autorités gabonaises d’aujourd’hui, doivent avoir, quand il s’agit de relancer l’économie, en vue du rayonnement d’une croissance inclusive forte, donc revue à la hausse, du bien-être des populations, du progrès et du véritable développement harmonieux du Gabon, ne doivent souffrir d’aucun relâchement ni d’aucun laxisme.
La politique de relance de l’économie gabonaise, doit être un ensemble de stratégies et de mesures fortes et courageuses, de politiques économiques efficaces, visant à réellement stimuler la croissance économique de manière inclusive et soutenable, après une période de récession et/ou de crise économique.
Cette politique de relance, devra également s’effectuer par la diversification de notre économie et des dépenses publiques supplémentaires, puis par la réduction des impôts dans certains secteurs, sinon la majorité des secteurs d’activités de productions clés, de nos opérateurs économiques et régler en moyenne 65%, voire 80% de la dette publique et maîtriser techniquement ces dépenses publiques, avec des outils de gestion performants, de contrôle et des mécanismes économiques fiables.
En effet, pour mener à bien cet idéal commun, l’état central, doit prôner et surtout faire la promotion, d’une justice pour tous, de la construction des routes praticables en toutes saisons, de l’emploi des jeunes, du pouvoir d’achat des ménages, de la solidarité envers les personnes vulnérables, de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, de la santé, l’éducation, du logement, de la sécurisation de l’environnement national des affaires et surtout de la préservation de la paix et de l’unité nationale.
Les principaux objectifs, d’une politique économique, sont la croissance, la stabilité des prix, le plein emploi, l’équilibre des échanges extérieurs. Plus récemment les économistes ont ajouté, l’équilibre des finances publiques. Dans le cas pratique d’une relance budgétaire, il s’agit d’augmenter la demande interne en augmentant les dépenses de l’État, via les constructions de multiples infrastructures et les investissements ou en augmentant les revenus disponibles des agents, la baisse des impôts ou encore la hausse des prestations sociales.
De même, qu’il faut des investissements publics tournés vers l’amélioration de la qualité des facteurs de production. C’est la théorie de la croissance endogène qui se concentre sur le rôle de l’État dans la relance économique et la durabilité de la croissance.
Généralement, les différents facteurs, qui favorisent une croissance économique inclusive et soutenable, sont naturellement, la disponibilité et la flexibilité des facteurs de production, la croissance démographique, notamment de la main-d’œuvre qualifiée, l’accumulation du capital technique, le progrès technique et les innovations. Le nouveau gouvernement de la transition, devra en tenir compte.
Fort de ce qui précède, nous pensons que, pour réellement redresser l’économie gabonaise de manière efficiente et optimale, puis permettre une croissance économique inclusive et soutenable, il faudra nécessairement, que les autorités de la transition, encouragent les dépenses intérieures en biens et services, produits localement, par le biais de chèques de réduction d’impôts, de chèques de relance, de faibles taux d’intérêt et d’une augmentation des droits de douane sur les importations.
Aussi, que le président de la transition et son gouvernement, suscitent les dépenses sur les marchés internationaux par le biais d’accords commerciaux renégociés. C’est exactement celà la vision économique sans faille du nouveau Gabon économiquement stable, développé et prospère, auquel nous aspirons tous. Le nouveau gouvernement de la transition, composé de 35 membres désormais, redressera-t-il l’économie gabonaise ? L’avenir nous le dira…
Que Dieu bénisse le Gabon 

MINTSA ANGO Verdaly
Acteur Politique