Transition et jeunesse : Il est temps de dire la vérité. Par Dalvy Chirac.

Pendant la Transition, aucun représentant de la jeunesse n’a véritablement porté la voix des jeunes ni agi concrètement en leur faveur. Nous savons tous qu’après le chômage, le mal qui ronge profondément la jeunesse gabonaise, c’est la drogue.
« Que ce soit le Conseil National de la Jeunesse , le Ministère en charge de la Jeunesse, la Direction générale de la Jeunesse ou encore le Département Jeunesse de la Présidence de la République… aucune de ces structures n’a réellement joué son rôle. Aucune politique sérieuse de lutte contre les stupéfiants, aucune action significative de réinsertion pour les jeunes. Rien, à part du kounabelisme et des opérations politiques sans lendemain (gadgets politiques), comme ce fameux Grand Rendez-vous de la Jeunesse dont les retombées restent invisibles à ce jour. Sans oublier le programme « Zéro Casse », devenu un simple slogan ».
« La 5e République a besoin de jeunes vrais, capables d’apporter des solutions concrètes aux défis du pays. Pas de politiciens de façade. Tous ces pseudo-représentants doivent être remplacés.
C’est leur laxisme et leur incompétence qui ont permis à des gangs de drogue de s’installer dans certains quartiers, alors qu’un nouveau chapitre de notre histoire s’ouvre avec la 5e République, censée incarner un véritable changement.
C’est aussi à cause d’eux que certains dealers et activistes osent aujourd’hui prétendre que des réseaux de drogue bénéficient du silence voire de la complicité des plus hautes autorités. Cela entache l’image du Chef de l’État, qui pourtant se positionne clairement contre ce fléau.
Soyons clairs : la 5e République ne peut pas avancer avec des jeunes incompétents et accros aux projecteurs. Elle a besoin de jeunes engagés, compétents et porteurs de solutions concrètes.
Il est inadmissible que, juste après l’annonce officielle des résultats de l’élection présidentielle, certains gangs qui avaient disparu réapparaissent comme pour « célébrer » la victoire du Président Oligui Nguema, un Président qui incarne justement la lutte contre la drogue.
Aujourd’hui, il est temps de dire la vérité, avec respect mais sans détour. Il est temps de placer les bons profils aux bons postes. Ce n’est pas une attaque personnelle, mais un cri du cœur. Dire les choses franchement, même à des proches, c’est aussi une preuve de loyauté envers la République ».
« Nous bâtissons un Gabon sans drogue, nous bâtissons des hommes pour le Gabon de demain ».

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