Tout le monde doit pouvoir s’exprimer

C’est la méthode participative instaurée par Raymond Ndong Sima, le premier ministre de la transition, pour concevoir et formuler les politiques publiques au Gabon. « Nous sommes dans une affaire qui concerne tout le monde ». Et pour le prouver, il faut aller trouver ceux qui n’ont pas encore exprimé leurs problèmes, leurs besoins et leurs attentes.

Ils sont dans la Diaspora et dans les villages. Mais ces derniers sont d’accès difficile par route et par Internet, ce qui révèle déjà un pan des attentes des gabonais au niveau infrastructurel. Le délai pour le recueil de leurs propositions a donc été prolongé de un mois.

Travail normalement réservé au Conseil Économique, Social, et Environnemental (CESE), pourquoi solliciter encore les Gouverneurs alors que cette institution qui a fait sa rentrée lundi dernier, tiendra sa première session ordinaire demain lundi 4 décembre 2023. Ne devrait-elle pas maintenant se mettre au travail au lieu de perdre du temps dans les discours, et mériter les salaires et les primes de sessions amputés sur l’argent des contribuables.

Voilà une institution qui devrait servir de secrétariat à Mme le Ministre de la Restauration des Institutions, ce qui ferait faire des économies à l’État. Si la méthode Ndong s’inscrit dans la bonne ligne du cycle des politiques publiques, son efficience reste à rectifier au plus vite avant qu’il ne soit trop tard.

Une gestion axée sur les résultats est plus que indispensable pour  la bonne gouvernance tant décriée dans notre pays. Le vrai problème est là.
Débattons sans passion.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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