Stop à l’amalgame autour des questions liées à la mise en place de la future constitution

 Le vendredi 28 juin, Murielle Minkoué épouse Mintsa, la Ministre de la réforme des institutions, a tenu une conférence de presse au sein de son ministère pour mettre une lumière sur certains points issus du dialogue national inclusif faisant de l’amalgame à l’opinion nationale et de faire un briefing sur le travail mené lors de la 1ère session parlementaire où plusieurs projets de lois ont été soumis au parlement.

En effet, en ce qui concerne les activités législatives, 22 textes ont été adoptés par le parlement, dont 12 projets de lois  adoptées et 10 projets de lois de ratification : la ratification des ordonnances prises pendant l’inter session ainsi que les ratifications des accords internationaux.

Les travaux parlementaires de ce fait se sont portés sur des questions des statuts des fonctionnaires, à la création d’une compagnie aérienne nationale, à la création d’une société de construction d’édifices publics, à la réorganisation de la défense nationale, de la sécurité publique et de la sécurité pénitentiaire, sans oublier la question des emprunts auprès des bailleurs internationaux, les droits d’auteurs des artistes gabonais ainsi que les conclusions issues du DI. Afin de lever des confusions dans les esprits des Gabonais, la ministre a tenu à rappeler que la révision de la constitution se fera sur 3 conditions : faire du référendum le moyen privilégié de la révision de la constitution. Consacrer le principe de la séparation des pouvoirs dans la nouvelle Constitution. Consacrer l’interdiction de réviser le nombre et la durée du mandat du président de la République.

Suite aux questions de certains confrères sur les mesures prises, l’éligibilité aux élections présidentielles d’un Gabonais de souche n’a été que confusion, selon la ministre. Il s’agit plutôt d’un gabonais d’origine ou de l’un des parents purement gabonais.

Toutefois, « la question relative aux aspects liés aux crimes rituels, le bureau de la commission a sollicité que cette notion de crime rituel n’apparaisse pas dans le rapport pour des raisons que cela ne porte pas atteinte à nos rites que nous promulguons », a déclaré Madame la Ministre. Pourquoi un point aussi sensible ayant un temps soit peu provoqué la psychose au Gabon n’apparaîtrait pas sur le rapport du dialogue ?

Paul Essonne

Journaliste

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