La grève menée par les syndicats de la Comilog (Compagnie Minière de l’Ogooué) a officiellement pris fin grâce à une médiation du Chef de l’État. Cette décision marque une étape significative dans le dialogue social au sein de l’entreprise, ouvrant la voie à un climat de travail plus serein.
Souhaitant préserver la cohésion sociale et assurer la continuité des activités économiques, le Chef de l’État a pris en compte les différentes positions exprimées par les parties prenantes. Il a ainsi demandé une levée immédiate de la grève et a décidé de suspendre les négociations sociales jusqu’en janvier 2026, compte tenu du contexte actuel.
Malgré la suspension des négociations, des avancées significatives ont été obtenues pour les travailleurs, notamment la validation d’une revalorisation salariale qui sera applicable dès janvier 2027 : 10 000 FCFA pour les cadres; 20 000 FCFA pour les agents de maîtrise; 30 000 FCFA pour les ouvriers et agents d’exécution.
En parallèle, il a été convenu que toutes les sanctions et poursuites disciplinaires engagées contre les grévistes seront levées, favorisant ainsi un retour au travail dans un climat apaisé.
Les représentants syndicaux, bien qu’inquiets par la suspension des négociations, ont pris acte de cette décision et ont appelé leurs membres à reprendre les activités. L’objectif est désormais de maintenir un cadre de dialogue constructif en attendant la reprise des discussions en 2026. « Nous respectons cette décision et appelons l’ensemble des travailleurs à la cohésion. Nous restons engagés pour défendre les intérêts des employés dans le respect du cadre social et économique de l’entreprise, » a déclaré un responsable syndical.
Cette issue permet à la Comilog de reprendre ses activités tout en préservant un climat de confiance entre la Direction et les travailleurs. Elle souligne également l’importance du dialogue et de la concertation pour garantir des avancées sociales tout en assurant la stabilité de l’entreprise.
Avec cette médiation, un compromis a été trouvé entre les aspirations des travailleurs et les impératifs économiques de l’entreprise. Cela illustre la nécessité d’un dialogue permanent et constructif pour l’avenir du secteur minier au Gabon. Les prochaines étapes seront cruciales pour s’assurer que ce climat de confiance se maintienne et que les objectifs économiques et sociaux convergent au bénéfice de tous.
