L’incapacité du ministre des Mines, Gilles Nembe, à résoudre la grève au sein de la Comilog (Compagnie Minière de l’Ogooué) a poussé le président de la Transition à intervenir pour chercher une solution. La situation s’est dégradée au point où la grève, initialement une revendication des travailleurs, s’est transformée en un véritable jeu de ping-pong entre les grévistes et le ministre.
Les travailleurs de la Comilog, qui expriment des revendications légitimes concernant leurs conditions de travail, se sont heurtés à une réponse insatisfaisante de la part de Gilles Nembe. Ce dernier, en dépit de ses efforts, n’a pas réussi à établir un dialogue constructif avec les représentants des grévistes, exacerbant ainsi la crise.
Face à cette impasse, le président a décidé d’agir pour éviter une dégradation supplémentaire de la situation. Son intervention vise à établir un cadre de négociation qui pourrait permettre de résoudre les problèmes de manière efficace et rapide. L’objectif est de restaurer un climat de confiance entre la direction de la Comilog et ses employés, tout en préservant la continuité des opérations au sein de l’entreprise.
La situation à la Comilog met en lumière les défis auxquels le gouvernement est confronté en matière de gestion des conflits sociaux dans le secteur minier. La résolution rapide de ce conflit est cruciale non seulement pour la réputation de l’entreprise, mais également pour l’économie nationale, qui dépend en grande partie des ressources minières.
Alors que la grève s’est prolongée, l’intervention du président pourrait être un tournant décisif dans ce conflit. Les prochaines étapes dépendront de la capacité des parties à engager un dialogue sincère et constructif pour répondre aux attentes des travailleurs de la Comilog. La situation reste à suivre de près, car elle pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat social et économique du pays.