Un séminaire régional consacré aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo s’est ouvert à Libreville le 18 septembre 2024. Organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), en collaboration avec la Commission Climat du Bassin du Congo, cet événement réunit des représentants des six pays de la sous-région, des partenaires au développement, ainsi que des acteurs du secteur privé, des chercheurs et des journalistes spécialisés. L’objectif est de discuter des défis liés à la gestion de cette région stratégique, tout en mettant en lumière des initiatives éco-innovantes.
Durant les trois jours du séminaire, les participants auront l’occasion d’échanger sur des projets réussis et d’explorer de nouvelles pistes pour soutenir la préservation de l’écosystème unique du Bassin du Congo. En plus des travaux en groupe, les participants assisteront à des présentations sur les initiatives déjà soutenues par l’OIF, ainsi que sur celles portées par d’autres organismes internationaux. Ces échanges visent à encourager la coopération entre les différentes parties prenantes pour répondre efficacement aux défis climatiques de la région.
Sidoine Akoubou, représentant le ministre gabonais de l’Agriculture, a souligné lors de l’ouverture des travaux l’importance de cette démarche inclusive de l’OIF. Il a insisté sur l’impact positif que cette approche participative aura sur les actions concrètes sur le terrain. Cette dynamique collaborative est perçue comme essentielle pour renforcer la résilience environnementale des pays de la région face aux défis du changement climatique, de la déforestation et de la pollution.
Enfin, Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise de l’Environnement, s’est exprimée en visioconférence pour saluer cette initiative qui précède la COP29. Elle a rappelé que le Bassin du Congo, en tant que deuxième poumon vert mondial, joue un rôle crucial dans la régulation climatique. Elle a également mis en avant l’importance de ce séminaire pour renforcer le plaidoyer international en faveur de la protection de cette région, en soulignant l’urgence d’agir face aux pressions environnementales croissantes.