Secteur informel : 400 milliards de francs CFA de perte par manque de stratégie du ministère du Commerce.

Depuis le début de la crise sanitaire,  l’économie nationale connaît d’énormes difficultés pour financer les activités et projets structurants pour le pays. Le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya qui est pourtant assis sur une mine d’or, ne sait toujours pas comment faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.

Ces dernières années, les différents gouvernements du chef de l’Etat, ont souvent affirmé mettre des stratégies en place pour régulariser le secteur informel. Une fois au contact des réalités du terrain et commande du ministère, ces derniers oublient de respecter leur feuille de route. C’est le moins qu’on puisse dire, eu égard aux pertes financières enregistrées par l’Etat, sans que cela n’émeuve le premier responsable de ce département ministériel. Une tutelle qui passe plus de temps à faire des beaux discours qu’à mettre des stratégies en place pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.

Le Président de la République, Ali Bongo et son Premier Ministre, ont le tournis depuis l’annonce des pertes de l’ordre 400 milliards de francs CFA issues du secteur informel. Un secteur que le ministre Madiya était censé régulariser depuis sa prise de fonction.

Des activités génératrices de revenus qui, malheureusement, échappent à l’économie du pays. Avec près de 200.000 opérateurs économiques sur l’ensemble du pays, le secteur informel échappe au contrôle de l’Etat. Selon les chiffres du  ministère du Commerce, le secteur impacte l’économie nationale à près de 50%, soit environ des pertes de l’ordre de 400 milliards de francs CFA.

Après avoir passé plusieurs mois au sein du ministère, le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, n’arrive pas à trouver la bonne stratégie pour renflouer les caisses de l’Etat. Quid du mécanisme d’identification et d’encadrement des activités commerciales ?  Comment Hugues Mbadinga Madiya  et ses collaborateurs font-ils pour régulariser lesdites activités et maîtriser le secteur ? Des questions qui demeurent sans réponse.

C’est donc des pertes financières énormes, qui auraient pu permettre de financer des activités et projets de grande envergure dans le pays.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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