Les mésaventures du centre hospitalier mère-enfant Jeanne Ebori pourraient prendre fin durant une bonne période. C’est en tout cas, ce que vient d’indiquer les autorités gabonaises à travers le ministère des Affaires sociales. Le lundi 27 septembre dernier, le ministre Prisca Koho épouse Nlend a procédé à l’inauguration de ce service social, qui va gérer un peu plus de 2 milliards de francs CFA.
En effet, ces dernières années les mésaventures du CHU mère-enfant ont donné une image peu reluisante du Gabon à l’extérieur. Pour un pays considéré comme en voie de développement et en tête du classement du PIB par habitant avec 7 000 dollars en 2021 soit environ 3,9 millions de francs CFA. Ces différents scandales étaient une honte pour le Gabon.
Des difficultés qui démontrent que la pauvreté et la précarité dans laquelle se trouvent les familles gabonaises étaient une réalité. Mais également que, les images qui sont véhiculées sur la toile pour tenter de donner une apparence resplendissante, en ce qui concerne les conditions de vie des populations gabonaises, étaient tout simplement des montages.
A en croire le ministre de tutelle, « Ce service social travaillera en partenariat avec le bureau de la CNAMGS afin de créer un mécanisme de prise en charge beaucoup plus approfondi des Gabonais économiquement faibles, » dit –elle.
L’on espère que les 2 milliards de francs ne connaîtront pas d’autres destinations ou ne seront pas utilisés à d’autres fins.
