Depuis lundi dernier, le secteur éducation est en ébullition. En cause, le mouvement de grève déclenché par la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED) et le Syndicat national de l’éducation nationale (SENA). Ces derniers reprochent à la tutelle le non-respect des préalables de rentrée scolaire.
Le lundi 27 septembre dernier en assemblée générale, les syndicats du secteur éducation notamment, la CONASYSED et le SENA, ont décidé de paralyser la rentrée scolaire durant une période de deux semaines. Pour, dit-on amener le ministre de l’Education nationale, Mouguiama Daouda à respecter le cahier de charges des partenaires sociaux.
Ces derniers revendiquent entres autres, la régularisation des situation administratives, l’organisation des concours internes d’entrée à l’ENI et l’ENS, le paiement des rappels de solde, l’octroi de la prime Covid-19, l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération et la construction d’établissement scolaires. Des revendications qui pourraient une nouvelle fois paralyser cette rentrée scolaire.
Pour le ministre de tutelle, l’Etat aurait fait des efforts pour améliorer l’environnement éducatif et offrir aux apprenants une meilleure rentrée scolaire. Des prouesses balayées d’un revers de la main par les partenaires sociaux notamment ceux de la CONASYSED, et du SENA qui estiment que les préalables de rentrée scolaire n’ont pas été respectés par le gouvernement.
