Reportage de RFI sur le code civil : le palais se déchaîne sur le correspondant de RFI.

Les réformes apportées sur le code civil par le gouvernement sur proposition de la première Dame du Gabon, semblent  n’avoir  pas fini de faire les choux gras de la presse. Le reportage diffusé le mercredi 24 mars 2021, par le journaliste, correspondant de RFI au Gabon, Yves Laurent Ngoma, sur le  code civil, vient de créer un soulèvement au palais du bord de mer de Libreville. Les médias  acquis à la cause de cette institution, n’ont pas hésité à charger le journaliste, foulant au pied l’éthique et la déontologie au sein de  la corporation.

Qu’est ce qui se passe au palais du bord de mer de Libreville ? Qui sont ces journalistes et médias qui violent l’éthique et la déontologie au sein de la corporation ? Qui sont les Directeurs de publication des médias devenus les griots de la présidence de la république ? Ces questions méritent d’être posées après la publication et la critique de  plusieurs Médias du reportage du correspondant  de RFI,  au Gabon, Yves Laurent Ngoma. Une attitude incompréhensible,  quand on sait que les règles d’éthique  interdisent  ce type de comportement au sein de la  corporation.

Selon le média lalibreville, griot principal du palais de Libreville,  le confrère Yves Laurent Ngoma, n’aurait pas fait preuve de professionnalisme  dans son reportage sur le code civil. Ce dernier, à en croire ce Medias de la Présidence,  aurait  affirmé que« Dans un couple, le mari devra partager le rôle de chef de famille. Et les époux pourront choisir ensemble la résidence familiale », indique le reporter qui ajoute : « Concernant le divorce, désormais, les fautes commises par l’homme peuvent aussi justifier la séparation. C’est le cas, par exemple, de l’adultère. Actuellement, le divorce est prononcé seulement lorsque l’adultère a été commis par la femme. Le nouveau texte introduit, par ailleurs, le concept du divorce par consentement mutuel. Et la femme n’est plus obligée, en cas de voyage avec ses enfants, de demander une autorisation à son époux », a relevé le media.

Un reportage dont la seule source du média, un juriste inconnu,  est venu discréditer   le travail du confrère en  critiquant le reportage, la démarche du journaliste et son analyse  sur le code civil.

À en croire le juriste  dont  personne ne connaît l’identité avec tout ce que le pays regorge comme juriste, les dispositions auraient été mal interprétées par le journaliste de RFI.

« Concernant le divorce, il n’est pas exact d’indiquer que la modification envisagée du Code civil introduit la possibilité d’un divorce pour les fautes commises par le mari : le Code civil actuel prévoit déjà le divorce pour faute, de la part du mari comme de la femme, dans certains cas précis et comprenant notamment l’adultère. En matière de divorce pour adultère, la modification envisagée ne ferait que préciser la définition juridique de l’adultère afin de s’assurer que les tribunaux saisis d’un cas de divorce pour adultère appliquent les mêmes critères à un homme ou à une femme. La vraie réforme envisagée en matière de divorce est l’introduction du divorce par consentement mutuel, permettant aux couples souhaitant divorcer de le faire sans avoir à établir de faute, tout en demeurant encadré par une procédure judiciaire assurant la protection des intérêts de chacun des époux et de leurs enfants », indique   le juriste  inconnu.

C’est donc des  positions de certains médias devenus des griots et défenseurs du palais du bord de mer, qui bafouent les règles d’éthique et de déontologie de la corporation.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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