Fermé depuis près de 10ans, l’écomusée de la Lopé-Okanda, site du patrimoine mondial depuis 2007, a réouvert officiellement ses portes aux visiteurs, après réfection, en début d’année.
Le parc national de la Lopé a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2007 au titre de bien mixte combinant des valeurs naturelles et culturelles sous l’appellation « Eco système et paysage culturel relique Lopé-Okanda ». il est considéré comme un instrument de sensibilisation pour la préservation des écosystèmes et valeurs culturelles, ainsi qu’un lieu de divertissement pour les visiteurs. On peut y admirer des traditions culturelles des hommes préhistoriques vieilles de plus de 800 000 ans qui montrent le niveau d’intelligence de nos ancêtres, des éléments culturels des traditions récentes pratiquées par des Okandais, Simba et Shaké notamment qui forment l’ensemble des communautés vivant dans et autour de cette première aire protégée au Gabon.
Apres réalisation des travaux de réfection, l’écomusée de la Lopé-Okanda s’est vu renaitre de ses cendres lors d’une cérémonie officielle, le 05 février dernier. Monsieur Christian TCHIMAMBELA, Secrétaire Exécutif de l’Agence nationale de préservation de la nature a, dans son mot de bienvenue, rappelé le chemin parcouru par cet écomusée et indiqué que celui –ci va renforcer l’économie locale. Quant à M. Thierry P NZAMBA NZAMBA, Spécialiste programme culture du Bureau de l’UNESCO à Libreville, cet écomusée dans son modèle de fonctionnement doit constituer un levier économique local et une véritable attraction touristique en recevant des visiteurs de tout bord comprenant les communautés de la Lopé, du Gabon et celles venues d’ailleurs à travers le monde.
Les travaux de réfection de l’écomusée de la Lopé-Okanda ont été réalisé par l’UNESCO à travers le programme CAWHFI (Initiative pour le Patrimoine Mondial Forestier en Afrique Centrale) financé par l’Union Européenne. CAWHFI qui a pris fin le 31 janvier 2021 visait à appuyer l’ANPN dans la gestion des aspects culturels de ce site du patrimoine mondial, mettre à jour la signalétique des ensemble historiques, poursuivre les recherches archéologiques pour une meilleure datation des traces de l’homme de cette zone et de réhabiliter l’écomusée construit en 2006.