Après les confessions religieuses et leurs fidèles, le gouvernement, à travers son chef, Rose Christiane Ossouka Raponda, vient de suggérer aux enseignants d’aller se faire dépister avant la rentrée scolaire, pour dit-elle, éviter les risques de contamination.
C’est au cours d’une interview accordée à la chaîne de télévision Gabon 24 que le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda s’est adressée aux Gabonais pour justifier les dernières mesures barrières instaurées par le gouvernement, et donner son avis sur la reprise des cours le 09 novembre prochain, en pleine pandémie de corona virus. Et pour aborder cette rentrée des classes, le chef du gouvernement suggère aux enseignants et aux élèves de se faire dépister. Une proposition certes nécessaire pour préserver la santé des élèves et des enseignants. Mais sachant que les dépistages sont payants, avec une période de validité d’au moins 14 jours, comment le gouvernement compte-t-il organiser ce nouveau dépistage massif du personnel enseignant ? Suffit-il de faire des tests de dépistage massifs pour éviter de nouvelles contaminations ? Des questions qui mériteraient d’être aplanies pour éviter des tensions sociales.
Cependant, des signes d’espoir restent perceptibles. En effet, elle a indiqué que le protocole sanitaire qui a été mis en place pour l’organisation des examens sera le même le 09 novembre, pour, dit-elle, protéger les enseignants et les apprenants. « Nous avons demandé au ministre de l’Education nationale de discuter avec les parents d’élèves, les responsables des établissements scolaires et les enseignants pour qu’un dépistage massif soit effectué en fonction d’une plage horaire, cela pour le bien et la santé de tous », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda lors de son interview.
C’est un nouveau dépistage massif qui pourrait être organisé dans quelques jours, pour permettre aux enseignants et aux élèves de commencer les cours en toute quiétude. Reste à savoir si, les enseignants et les associations des parents d’élèves vont accepter de suivre cette nouvelle décision du gouvernement.