Devenu le caméléon en chef du monde politique, avec un don incontestable de métamorphe, René Ndemezo’o a encore une fois de plus troublé l’opinion publique lors d’une récente déclaration au quotidien ‘’L’Union’’.
On s’attendait à ce qu’il fasse une déclaration sur l’affaire de détournement de fonds publics au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) qui lui sont reproché, René Ndemezo a plutôt fait une déclaration dans laquelle il assure un soutien indéfectible à Ali Bongo Ondimba. Une déclaration qui laisse d’ailleurs un doute dans les consciences et mémoires de beaucoup de Gabonais, qui, ont connu « l’homme politique comme étant celui qui voulait s’asseoir sur deux chaises, mais ne possédant qu’une paire de fesse ».
En effet, dans une lettre écrite le samedi 28 février 2015, il prenait « la décision historique », de quitter définitivement le parti qui l’avait révéler au monde entier, en tant que baron politique du Parti démocratique gabonais (PDG), pour rallier les rangs de l’opposition radicales de Jean Ping, après une longue et profonde réflexion. Mais curieusement il est revenu sur ses pas, en intégrant à nouveau le PDG depuis avril 2021. C’est tout simplement une balade digne de la danse lambada. Cette bipolarité de l’ancien député-ministre pourrait donc déstabiliser certains électeurs en 2023, ne sachant plus finalement quoi faire.
Force est de constater que la carrière politique de René Ndemezo est arrivée à son terme. Ayant été le leader politique dans la province du Woleu-Ntem, et particulièrement dans la ville de Bitam, il est temps pour lui de se retirer définitivement. Car, plusieurs valeurs sures se sont déjà fait connaitre dans la province et ont réanimés plusieurs cœurs qui étaient fermés à la politique, à savoir Charles Mve Ella, Guy Patrick Obiang Ndong, Dieudonné Minlama, Patrick Eyogo Edzang, Jessye Ella Ekogha.
A toutes fins utile, des personnalités aussi anciennes en politique que par leurs âges, n’ont jamais failli à leurs engagements, à l’instar d’Emmanuel Ondo Methogo et Daniel Ona Ondo, qui a toujours fait preuve d’une stabilité politique.