Sur des fallacieux prétexte Guy Meye M’Ayong et ses amis du cercle des libéraux réformateurs ont accepté de quitter leurs différentes formations politiques pour rallier le PDG. Un ralliement dont les véritables motifs semblent se retrouver ailleurs.
Le commerce politique est devenu une véritable épine aux pieds des leaders politiques de l’opposition. A l’approche des différentes échéances politiques, leurs militants pour quelques espèces sonnantes et trébuchantes n’hésitent pas à quitter le bateau pour se rallier au parti démocratique gabonais, ou aux militants dudit parti.
A deux ans de la prochaine présidentielle, on assiste à une multiplication d’initiatives de ce type. Après Démocratie nouvelle (DN), le groupe Massavala Maboumba, le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) et les Sociaux-démocrates gabonais (SDG), des militants du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et du Cercle des libéraux réformateurs (CLR) viennent d’annoncer leur ralliement au Parti démocratique gabonais (PDG). Parmi eux, un élu local du 4eme arrondissement de Libreville.
Après avoir insulté et critiqué la politique du PDG, les militants RPM et CLR sont aujourd’hui séduits par ce parti et sa vision. Une stratégie bien connue des politiciens gabonais, pour dit-on, espérer obtenir le fond électoral que le candidat du parti au pouvoir va distribuer. Ainsi, tous les regards sont rivés vers la présidentielle de 2023. Ces nouveaux camarades adhérents à la vision du distingué camarade attendent certainement leurs strapontins.
C’est donc des nouveaux ralliements qui démontrent que dans le pays, certains leaders de l’opposition ne défendent que leurs intérêts. Ces derniers n’ont pas de vision politique.
