Toute violence portée contre les lieux de culte, en cas de conflit armé ou de trouble intérieur, par les parties au conflit expose, à des poursuites internationales.
En effet, d’après le Statut de la CPI, art. 8(2) (b) (x); 8(2) (6)(iv) « Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre les bâtiments consacrés à la religion, à condition qu’ils ne soient pas des objectifs militaires est un crime de guerre ».
Dans les différentes Conventions de Genève figurent des règles suivantes: « Les biens culturels et les lieux de culte sont protégés. Interdiction de commettre tout acte d’hostilité dirigé contre les…lieux de culte qui constituent le patrimoine culturel ou spirituel des peuples » (PA, I, art. 53) ;
« Le personnel religieux sera respecté et protégé » (CG I, art.28, CGII, art.37, PA I, article 15 (5);
« Le personnel religieux a le droit d’apporter une aide spirituelle aux blessés…ainsi qu’à la population civile des territoires occupés » (CGI, art 28, CGII, art 37, CGIII, art.35-7; CG IV, art 17, 58, 93).
« Dieu Tu es la Lettre il faut qu’on Te respecte » (M.C Solaar)
Docteur Jean Delors Biyogue bi Ntougou, Politologue, essayiste, Chercheur à l’IRSH UNIVERSITÉ OMAR BONGO

