Protection sociale: Le plaidoyer du SYPROSS pour la sauvegarde et la survie des organismes de protection sociale.

Participer à l’amélioration des conditions de vie et de travail  des populations en général et du travailleur en particulier tel est  entre autres le rôle  assigné aux  organismes de protection sociale dans un pays. Au Gabon, la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) qui fêtera son cinquantenaire le 06 novembre prochain n’échappe pas à cette déclinaison. Pourtant force est de reconnaître que sa création le 6 novembre 1975 cette entité de protection sociale a connu une gestion alambiquée qui laisse planer désormais le doute sur une éventuelle mort certaine.

C’est dans l’objectif d’attirer l’attention sur la situation de la CNSS en particulier et  les organismes de protection sociale que le président du Syndicat des Professionnels de la Sécurité Sociale(SYPROSS) Richard Ndi Bekoung est monté au créneau le week-end écoulé à la faveur d’une Conférence de presse pour exprimer son inquiétude et ses appréhension sur la survie de la CNSS.

En effet, nul n’ignore aujourd’hui que la caisse nationale de sécurité sociale connaît des jours sombres. Une période délicate selon le président du SYPROSS imputable à la gestion opaque et peu orthodoxe des différents directeurs généraux commis par l’2tat.

A la veille du cinquantenaire, il est plus qu’important d’amener le gouvernement à prendre des mesures fortes pour le redressement de cet organisme qui participe de manière efficiente à l’amélioration des conditions de vie des populations et des travailleurs. Un adage bien connu suggère qu’après le travail il y a une autre vie et pour garantir cette vie il créer des conditions de solidarité sociale qui réduirait de manière objective les injustices sociales. Tout en reconnaissant le rôle et la détermination de la nouvelle direction, Richard Ndi Bekoung qui pointe du doigt le gouvernement l’encourage cependant à changer de vision et de politique sociale en redéfinissant les accord d’avec les entreprises et ou les partenaires. «  L’Etat devrait être plus regardant et plus rigoureux » a-t-il déclaré pour le bien-être des gabonais.

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