C’est ce que vient de décider les Nations unies à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement. La période de 2021 à 2030 est désormais considérée comme la décennie pour la restauration des écosystèmes.
« Si la Terre est fort heureusement résiliente, elle a besoin de notre aide. Nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés», a estimé Antonio Guterres, dans un message pour marquer cette occasion. «C’est pourquoi, en cette Journée mondiale de l’environnement, nous lançons la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes», a déclaré le chef de l’ONU.
Selon lui, ces gestes «nous aideront à préserver les ressources de la planète, à créer des millions d’emplois d’ici à 2030, à dégager des revenus de plus 7.000 milliards de dollars chaque année et à éliminer la pauvreté et la faim».
Adopté en mars 2019, lors d’une assemblée générale, l’objectif de cette décennie est de revitaliser des millions d’hectares de forêts et de fonds océaniques. Pour les Nations Unis, « Depuis trop longtemps, nous exploitons et détruisons les écosystèmes de notre planète. Toutes les trois secondes, le monde perd suffisamment de forêts pour couvrir un terrain de football et, au cours du siècle dernier, nous avons détruit la moitié de nos zones humides. Pas moins de 50 % de nos récifs coralliens ont déjà disparu et jusqu’à 90 % d’entre eux pourraient disparaître d’ici 2050, même si le réchauffement de la planète se limite à une augmentation de 1,5°C », dit-il. Avant de préciser que, cette décennie est le « cadre d’action pour dynamiser les accords multilatéraux existants et favoriser des synergies qui faciliteront la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
Des actions fortes pour protéger la planète et l’espèce humaine.