Projet de révision de la Constitution : la crise de confiance de l’Exécutif.

La décision du Chef de l’Etat de toucher à la Constitution et de revoir plusieurs textes et lois qui avaient posés problèmes, lors de son accident vasculaire cérébrale, serait en train de créer un climat de tension dans le pays. Paul Marie Ngondjout, opposant au régime en place demande d’être vigilant pour éviter le pire.

« Le Chef de l’Etat a pris l’initiative d’une énième modification de la Constitution de la République gabonaise, cette modification concerne une trentaine d’articles. C’est une modification majeur elle est d’autant plus majeur que nous allons pouvoir maintenant, toucher du doigt le problème dont tout le monde parle depuis le 24 octobre 2018, c’est-à-dire l’état de santé de Monsieur, Ali Bongo Ondimba », a affirmé Paul Marie Ngondjout. Avant de regretter les problèmes occasionnés par cette maladie du Chef de l’Etat, et les difficultés enregistrées dans le bon fonctionnement des institutions du pays.  « Enfin, nous allons pouvoir en parler, nous allons pouvoir organiser cette vacance du pouvoir pour le bien de notre pays, pour le bien du Gabon. Je regrette cependant que pour régler cette question, il soit fait référence à une vielle disposition de 1979, qui mettait en place un collège, de quatre personnes.  A l’époque  il y avait, le Premier Ministre, un membre du bureau politique du Parti Démocratique Gabonais, le Président de l’Assemblée Nationale et le Ministre de la Défense Nationale », dit-il.

Des regrets qui n’ont pas manqué de susciter des questionnements, suite à la proposition de l’Exécutif, de mettre en place un triumvirat composé du Président de l’Assemblée Nationale du Président du Sénat, et du Ministre de la Défense. Quid du Premier Ministre qui n’est pas compris dans cette équipe ? Fallait-il pour régler cette question faire référence à une vieille disposition de 1979 ? Fallait-il pour régler cette question mettre en place cette équipe pour gérer cette affaire de la vacance du pouvoir ? S’est interrogé l’opposant.

Au regard des multiples questionnements et la montée d’adrénaline dans le pays dès l’annonce de la révision de la Constitution, l’opposant au régime Bongo,  recommande la prudence pour éviter que le pays ne tombe dans le chaos.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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