Dans ce risque de détournement de la subvention d’aide à la presse, plus de cinquante dossiers avaient été déposés en tenant compte des critères d’éligibilité en attendant la répartition de la manne financière aux organes de presse écrite et en ligne. Au niveau du ministère de la communication et de l’économie numérique, tout y est pour procéder à la distribution des ayants droit, sauf que le problème ici se situe au ministère du Budget et des comptes publics avec comme patron Sosthène Ossoungou Ndibangoye.
Le problème jusqu’à présent c’est que personne ne sait où se trouvent les 165 millions de francs CFA alloué à la presse cette année. Pas de communication de la part du ministre Sosthène Ossoungou Ndibangoye afin de pouvoir indiqué à quel niveau se trouve l’argent des éditeurs de la presse écrite et en ligne, véritable silence de cathédrale, surtout au moment où l’on fait la promotion de la bonne gouvernance et où certaines autorités croupissent en prison et d’autres en sortent comme s’ils revenaient d’un voyage d’affaires ou d’une convalescence en Europe.
Que se passe-t-il donc ?
Certains patrons de presse ont peur de voir cet argent prendre une autre destination comme ce fut le cas en 2018, où aucun patron de presse n’a eu le courage de demander la destination de cette manne jusqu’à présent. Aujourd’hui, il est question de faire savoir aux autorités que 2018 ne sera pas 2020, au regard de la différence des chiffres et de l’augmentation du nombre des journaux.
Il est temps que le ministre du Budget rassure, afin que la commission d’attribution de l’aide à la presse puisse se mettre au travail après examen des dossiers bien évidemment.
Le montant de la subvention en 2017, était de 200 millions, aujourd’hui en 2020 elle se situe à 165 millions sans explication de la part des autorités. La question de savoir pourquoi ce changement de montant ? Où est passé la subvention de cette année ? Qui en sont les bénéficiaires ? Pourquoi le ministère du Budget et des Comptes Publics par le canal de son ministre entretient-il le silence autour de cet argent ?
Des questions qui méritent bien des réponses de la part du membre du gouvernement afin d’édifier les patrons de presse.
Nous y reviendrons !

