Présidentielle 2023 au Gabon : Barro Chambrier est-il l’avenir de l’opposition gabonaise ?

La question mérite d’être posée, après la sortie du Président du parti politique Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM),  Barro chambrier. Une sortie où ce dernier se présente comme l’alternative après  Jean Ping disqualifié pour limite d’âge.

Jean Ping serait trop âgé pour se représenter en 2023, a affirmé Barro Chambrier, avant de  recommander   aux leaders de l’opposition de se regrouper autour de lui pour affronter les prochaines échéances électorales.

En effet, le leader du RPM estime qu’il est le mieux placé pour conduire l’opposition lors de la prochaine élection présidentielle 2023. Il a donc levé le voile en réaffirmant ses intentions pour  la prochaine élection présidentielle.  Pour le président du RPM, il faut    « un rassemblement le plus large possible pour poursuivre la voie en faveur de l’alternance », il estime qu’il est le mieux placé pour pouvoir l’incarner.

Des propos qui démontrent que, pour  le leader du RPM, la page de jean Ping est désormais tournée, ce dernier n’incarne plus le leadership de l’opposition gabonaise. « Ce n’est pas lui faire offense que de dire que Jean (Ping) est trop âgé pour pouvoir se représenter. En 2023, il aura 81 ans. Compte tenu des évolutions rapides à la fois technologiques et sociologiques du pays, il faut un homme plus jeune pour porter le changement », a souligné  Barro Chambrier, le leader du RPM.

Ainsi, en écartant celui qui est désormais considéré comme l’ancien leader de l’opposition, Barro Chambrier, âgé  de 63 ans cette année, estime  que, « L’union est nécessaire pour pouvoir l’emporter. Appel à agir est un collectif d’activistes. Mais être acteur politique, c’est autre chose. Il faut un certain tempérament et un minimum d’expérience », dit l’opposant.

Des ambitions et des propos qui prouvent que  le président du RPM veut désormais en découdre avec Jean Ping, qui continue  de  réclamer sa victoire de 2016.  Quand bien même, certains de ses proches collaborateurs ont perdu toute confiance  pour ce qui est de l’alternance au Gabon.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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