« Pourquoi il fait si chaud au Gabon » dixit Petit-Lambert Ovono.

Les gens se plaignent qu’il fait très chaud en ce moment au Gabon mais ne se demandent pas pourquoi. Ils se contentent de quelques conseils donnés pour éviter d’être déshydraté. 

On recommande de boire beaucoup d’eau dans la journée et moins d’alcool et de jus.

Pourtant la question de savoir pourquoi il fait autant chaud demeure.

Ne nous a-t-on pas dit que notre forêt et notre mer emmagasinent et stocke des tonnes et des tonnes de carbone qui absorbent les gaz à effet de serre qui provoquent les changements climatiques, et qu’on peut même en vendre aux investisseurs pollueurs de l’occident ?

Ces crédits carbones dont la caisse de dépôt et de consignation (CDC) est le principal vendeur.

Les spécialistes gabonais du domaine doivent nous expliquer pourquoi il fait autant chaud.

Renseignements pris, nous avons retenu que l’empreinte carbone du Gabon est sous-estimée parce-que mal calculée.

Terme trop technique, voyons d’abord de quoi il s’agit.

L’empreinte carbone d’un pays dépend de nombreux facteurs tels que sa taille, sa population, sa consommation d’énergie, ses modes de transport, son utilisation des combustibles fossiles, etc.

Selon les données de l’Agence internationale de l’énergie pour 2019, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles et de la production de ciment au Gabon étaient d’environ 2,7 millions de tonnes métriques. Cependant, cela ne prend pas en compte les autres sources d’émissions de gaz à effet de serre, telles que l’agriculture et la déforestation, qui peuvent également contribuer à l’empreinte carbone totale d’un pays. Mais il y a aussi les déchets électriques et électroniques qui sont des sources émettrices de CO2. Et enfin, les téléphones portables, les tablettes et les ordinateurs, bref tout ce qui concerne le numérique, cela n’a pas encore été pris en compte dans le calcul de l’empreinte carbone au Gabon alors que plus de quatre millions de téléphones portables sont dans les mains des gabonais.

N’est-ce pas là la source des émissions qui nous pourrissent la vie aujourd’hui?

Une évaluation s’impose.

Le vrai débat est là.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

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