Ogooué-Lolo/Koulamoutou : Le Conseil Départemental de la Lolo-Bouénguidi au bord du gouffre.

René MOUKALA PANGO, est le Président du Conseil Départemental de la Lolo-Bouénguidi, il est à mi-parcours de son second mandat au sein de l’Institution, seulement aujourd’hui le torchon brule entre lui et ses trois vice-présidents, lui reprochant d’avoir une gestion financière peu orthodoxe et un manque de communication avec le personnel.

Qui sont réellement ces trois adjoints du président du Conseil Départemental de la Lolo-Bouénguidi :

IVOGOMA Pierre Claver 1er vice-président, ressortissant de Lolo-Wagna. C’est un ancien protégé de Guy NZOUBA-NDAMA, aujourd’hui pédégiste alimentaire et adepte du bwiti, spécialiste des pratiques mystico-fétichiste. Quel rôle joue-t-il au sein de l’institution? L’homme ne maitrisant pratiquement rien du fonctionnement des conseils locaux. Le parti au pouvoir devrait choisir des hommes intègres à certains postes, même si on n’est en politique.

BOUPENDZA Maxime 2ème vice-président, est un transfuge de l’opposition (RNB, UGDD), natif du village Lébagni dans la basse Lombo, son mentor l’honorable Député Barnabé INDOUMOU n’est plus en odeur de sainteté avec lui à cause de son tempérament violent et agressif. C’est lui qui martyrise le Président du Conseil Départemental, lui froissant même en pleine rue, bafouant ainsi l’autorité de son chef hiérarchique. Les populations de la basse Lombo n’en veulent plus comme leur représentant au conseil départemental.

MOUTOTI Marie Angèle 3ème vice-présidente, animatrice et choriste des groupes socioculturels UFPDG, la dame est l’une des militantes PDG qui joue au « double jeu » entre Hugues Mbadinga-Madiya et Pacôme Moubelet-Boubeya, se considérant plus proche du premier cité, elle ne manque pas de vilipender le député de Popa à certaines occasions.

La troisième vice-présidente qui a d’énormes difficultés d’élocutions, car ne maitrisant pas grand-chose des dossiers de l’institution, est à ce poste par défaut.

Les 3 vice-présidents du Conseil départemental

Comment comprendre qu’une institution aussi respectable qu’un Conseil Départemental puisse fonctionner décemment avec des responsables qui manquent de probité et de vertu, navigant pratiquement à vue.

Le Président René MOUKALA PANGO, manque-t-il d’autorité, de pouvoir et de poigne pour diriger son bateau ? On peut répondre par l’affirmative. L’homme qui a passé un long séjour en France est d’une volubilité extravagante, passant du temps à exposer ses mésaventures Européenne. Quel bilan présentera-t-il à la fin de son mandat qui s’achève dans six mois?

Les quatre membres du bureau passent du temps à se chamailler, à se quereller, oubliant qu’ils ont un objectif commun et qu’ils seront jugés à la même enseigne.

Il y a aujourd’hui un bras de fer entre les trois vice-présidents et le Président du Conseil Départemental, les adjoints qui agissent en collectif, s’accapare même des recettes journalières issues du camion canter.

Les gains générés par les différentes locations du camion sont distribués entre le chauffeur et les trois vice-présidents, au grand dam du président qui ne voit rien, provoquant ainsi un énorme manque à gagner à l’institution, étant donné que les recettes ne sont plus reversées au trésor public.

Le premier adjoint, assurant un intérim à même engagé plusieurs factures au trésor public, ignorant pratiquement la loi. Alors que le décret N°00993/PR du 12/09/1972, portant régime financier et comptable des collectivités secondaires est clair en son article 7 qui stipule : Le Président est ordonnateur du budget départemental, à ce titre il engage, liquide et ordonne les dépenses, il prescrit le recouvrement des recettes, si aucune autre procédure n’a été prévue par la réglementation en vigueur.

Les ordonnateurs locaux sont soumis aux obligations définies et sanctionnées par les lois et règlements déterminants les responsabilités des administrateurs des crédits en matière des finances de l’État.

Comment ces factures engagées par un vice-président qui n’est pas ordonnateur des crédits peuvent-elles être payées par un comptable public, alors qu’il y a un contrôleur budgétaire en amont pour juger l’opportunité et la conformité de la dépense.

Impuissant, le Président ne dit mot. Imaginant qu’il y a des complices dans ce scandale, pourtant il est la seule personne à engager la responsabilité de l’institution, par conséquent seul à répondre devant la cour des comptes et le conseil d’Etat.

Le deuxième vice-président a quant à lui confisqué les clés de contact du camion Canter, qui était la seule source de revenus, car il est en panne et immobilisé depuis plusieurs mois.

Le camion Canter du Conseil Départemental de la Lolo-Bouenguidi, immobilisé à la Direction Provinciale des TP de l’Ogooué Lolo

On peut affirmer sans se tromper que le bilan est négatif pour les quatre personnalités, au vu de tous ces manquements. Ils doivent rendre des comptes aux populations rurales, à la cour des comptes, au conseil d’Etat et le Ministère de l’Intérieur doit prendre ses responsabilités.

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