Nouvelle taxe pour les transporteurs terrestres : Léon Bounda Balonzi veut sa part du gâteau.

Par la voix  du  Syndicat libre des transports terrestres du Gabon (SYLTTEG), Jean-Robert Menie,  les transporteurs terrestres ont dénoncé dernièrement une taxe imposée par le ministère des travaux publics que dirige, Léon Bounda Balonzi. Une taxe qui suscite depuis quelques jours,  la colère des transporteurs terrestres et pourrait  bien faire sauter le couvercle.

Les  transporteurs terrestres vont devoir payer la taxe pour  “occupation privative du patrimoine routier national”, c’est ce que vient de décider, le ministre en charge des équipements,  Léon Bounda Balonzi.  Cette taxe est -elle conforme aux textes de loi ?  Pas si sûr,  pour Rober Menié. Qui, payant déjà une taxe du même type auprès de la municipalité,  réclame au nom des transporteurs terrestres,  une harmonisation des textes des différents services.

Pour le président SYLTEG, très engagé pour défendre les intérêts des transporteurs,  lorsqu’il est question de payer des taxes et non pour le racket ou le saucissonnage des parcours,  « »Nous ne comprenons pas comment le ministère des Travaux publics veut aussi désormais gérer les taxes de nos sites. Alors que depuis longtemps, nous payons des redevances à la municipalité pour occupation du domaine municipal. Mais nous sommes surpris de recevoir des documents du ministère des TP, nous invitant désormais à nous acquitter des mêmes redevances que nous payons déjà à la mairie pour occupation privative du domaine routier national. , a souligné le président du SYLLTEG, Jean-Robert Menie, à  la presse.

Le syndicat dénonce également, un chevauchement de compétences entre le ministère des Travaux publics, le ministère des Transports et la mairie. Une situation qui, selon eux, met en péril leurs activités. C’est donc devenu la confusion totale, dans ce secteur  toutes les administrations veulent leur part du gâteau. Robert Menié habitué à se sucrer derrière le dos des transporteurs terrestres, avec les responsables de l’hôtel de ville,  au nez et la  barbe des autorités  compétentes ne veut pas payer cette imposition.  Nous ne pouvons pas payer la même taxe à trois administrations. S’il y a des incompréhensions entre les textes de lois cela ne nous incombe pas. C’est au gouvernement de régler ses problèmes. Mais ce n’est pas à nous de payer les prix.,a dénoncé Jean-Robert Menie.

Un problème dont devrait se saisir le Premier ministre, pour éviter que les populations ne paient le lourd tribut, à cause d’une taxe très mal négociée avec les transporteurs terrestres et leurs représentants.

 

Ikoundi Nguema

Journaliste

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