Non à la traite des enfants !

Le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estime à 158 millions le nombre d’enfants de moins de quinze ans exploités dans le monde. Privés d’éducation et de scolarité, ces enfants voient leurs droits fondamentaux être bafoués. Dans l’objectif de mettre en lumière ce phénomène, une journée mondiale contre le travail des enfants est commémorée le 12 juin de chaque année.

Le travail des enfants commence de prime abord par un repérage, et s’ensuit un recrutement accompagné d’un transport ou d’un transfert, pour atterrir dans un hébergement ou un foyer d’accueil en vue d’une exploitation. L’exploitation qui quant à elle renvoie à une forme d’esclavage et de servitude. La traite des enfants est un crime contre l’humanité qui porte atteinte aux droits des enfants : droit à l’éducation et à la scolarité. Les trafiquants d’enfants profitent très souvent de la pauvreté extrême des parents en leur faisant croire qu’il s’agira d’un moyen pour leur enfant d’obtenir une formation professionnelle ou un revenu financier. Tandis que d’autres procèdent par des kidnappings. Derrière ces trafiquants d’enfants se cachent des lobbies d’entreprises qui recherchent un accroissement facile et rapide des bénéfices rentables, une concurrence de profit d’avec d’autres. Le plus souvent ces enfants exploités deviennent de force des soldats, des serviteurs, des prostitués. En plus, au pire cas ils sont exposés à des risques de violences sexuelles, physiques et à une mauvaise santé.

Les pays les plus touchés par ce phénomène sont l’Afghanistan, la Corée du Nord, l’Ouzbékistan, l’Argentine où les enfants sont utilisés dans des champs (coton, de canne à sucre, tabac, café, riz, cacao) ; dans la production des vêtements, chaussures de sport et enfin dans l’extraction des minerais (or, diamant). Sans oublier la Russie, l’Ukraine, les  Philippines et la Thaïlande où les enfants sont mêmes impliqués dans les dérives pornographiques.

Aussi, il apparaît évident que c’est par une sensibilisation des parents sur un appel à la vigilance qu’on parviendra à freiner le fléau du trafic d’enfants. La barrière parentale étant fondamentale dans l’épanouissement et la protection d’un enfant, son ébranlement ne peut qu’entraîner chez celui-ci une exposition aux dangers de la vie. En pareille situation, pour renforcer la lutte contre le travail des enfants, il faudrait une vive implication de nombreux organismes internationaux aux côtés des dirigeants de pays impliqués par ce problème.

Paul Essonne

Journaliste

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