Chers tous,
C’est avec une profonde tristesse que nous revenons sur une histoire douloureuse qui persiste dans le temps. Il y a quatre ans, en janvier 2020, Rinaldi Abagha, un petit garçon de trois ans, disparaissait au village Abé-Eba, situé à 27 kilomètres de Bitam, dans le Nord du Gabon. À ce jour, son absence demeure inexpliquée, laissant un vide insupportable dans la vie de ses proches, particulièrement de sa mère.
Au milieu des célébrations actuelles en l’honneur d’Oligui Nguema, il est difficile de ne pas penser à ce jeune enfant et à ce que son destin aurait pu être. Malheureusement, les personnes qui détiennent ou détenaient des informations cruciales dans cette affaire semblent avoir disparu de la scène depuis un certain temps.
Aujourd’hui, alors que le temps avance inexorablement, nous lançons un appel pressant aux nouvelles autorités du pays. Nous demandons que l’affaire Rinaldi Abagha devienne une priorité, qu’elle soit traitée avec la rigueur et la détermination nécessaires pour apporter des réponses à cette famille éprouvée. Quel que soit le dénouement de cette tragique disparition, il est essentiel que la vérité éclate.
L’attente insoutenable et interminable pour les proches de Rinaldi doit prendre fin.
Nous espérons que les autorités compétentes s’engageront activement dans cette enquête et mettront tout en œuvre pour résoudre ce mystère qui pèse sur le cœur de la communauté depuis trop longtemps. Parce que restaurer la dignité des Gabonais implique également de fournir des réponses à la nation et à la famille de cet enfant.
Avec respect et solidarité.
Anne-Marie DWORACZEK-BENDOME
