Deux faits importants ont marqué le remaniement ministériel par Petit Lambert Ovono

Le premier fait est la nomination du Président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) de Hugues Alexandre Barro Chambrier; et le second, d’ailleurs lié au premier, est la réhabilitation d’un Ministère de la Planification, disparu il y a plus de dix ans, qui lui est confié; bref, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Pourquoi la réhabilitation d’un ministère de la planification?
C’est parce-que un ministère de la planification et de la prospective dans le gouvernement d’un pays a pour objectif principal de soutenir le développement économique, social et environnemental du pays en aidant le gouvernement à prendre des décisions éclairées et à anticiper les défis à venir.

Sans vouloir faire un procès au CTRI et  au gouvernement en fonction depuis cinq mois, soulignons simplement qu’il était réellement temps.

En effet, les fonctions clés d’un ministère de la planification incluent l’élaboration de plans stratégiques. Il travaille en étroite collaboration avec d’autres ministères et agences gouvernementales pour élaborer des plans stratégiques à long terme. Ces plans aident à définir les priorités, les objectifs et les actions nécessaires pour atteindre les développements économiques, sociaux et environnementaux souhaités.

Le ministère de la planification est aussi chargé de l’analyse des politiques publiques en cours et de proposer des améliorations pour maximiser leur efficacité et leur impact. Cette analyse implique également la prise en compte des conséquences potentielles de ces politiques sur les différents secteurs et domaines du pays.

S’agissant de la prospective, le ministère de la planification et de la prospective a pour mission d’anticiper les défis et les opportunités futurs qui pourraient affecter le développement du pays. Cela inclut la prise en compte des tendances mondiales, des évolutions technologiques, des scénarios de crise et des risques émergents.

Ce ministère joue un rôle clé dans la coordination et l’harmonisation des efforts de planification et de prospective entre différentes agences et ministères gouvernementaux.
La disparition du ministère de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, chargé de l’évaluation des politiques publiques est enfin comblée par la réapparition du ministère de la planification et de la prospective qui va désormais mettre en place des mécanismes d’évaluation et de suivi pour mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des plans stratégiques et des politiques publiques. Cela permettrait de s’assurer que les objectifs sont atteints, et de prendre des décisions correctives si nécessaire.

Il va également encourager la participation active des parties prenantes, notamment les communautés locales, les organisations non gouvernementales et le privé, dans le processus de planification et de décision. Il va favoriser la transparence et le partage des informations pour garantir une gouvernance éclairée et responsable.

Alors que le titulaire occupe l’ordre protocolaire de numéro deux du gouvernement, ce n’est que cohérent dans l’ordre logique de la conception et de la mise en œuvre de l’action publique que ce ministère soit en deuxième place de la hiérarchie des ministères, et un peu en soutien au PM pour la coordination de l’action gouvernementale.

Avec l’acquisition d’ASSALA en début d’année, et la réhabilitation du ministère de la planification aujourd’hui , la marche vers notre essor vers la félicité
est prometteuse et même garantie.
Le CTRI est son Chef sont sur le bon chemin.
Bravo !

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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