« Max Anicet Koumba (MAK) doit présenter ses excuses à la communauté fang qu’il a injuriée » exige Petit-Lambert Ovono.

MAK a injurié la communauté Fang tout en violant la loi. C’est à ces deux niveaux qu’il faut traiter cette affaire.

Il a présenté ses excuses à la Nation Gabonaise toute entière certes, mais les personnes nommément incriminées ont-ils encore le droit à la parole dans ce pays pour dire si oui ou non ils sont d’accord avec cet amalgame ?

Enfin! Même si le ministre de l’intérieur est dans son rôle de veiller à la cohésion sociale, il n’en demeure pas moins que c’est pas tout le Gabon qui a été injurié. Les victimes sont connues et jusqu’à preuve du contraire ont quand même le droit de dire qu’ils ont mal, et d’exiger réparation devant la loi.

C’est quoi ce pays où on n’a même plus le droit de se plaindre, et où ce sont d’autres personnes qui parlent à notre place?

Nous n’avons pas à obéir servilement à ceux qui nous imposent de considérer que cette affaire est terminée ? La loi gabonaise tolère-t-elle maintenant l’injure publique ?

Non! Messieurs et dames, cette affaire est loin d’être terminée tant que MAK n’a pas présenté nommément ses excuses à la Communauté Fang et tant que cette communauté ne s’est pas publiquement exprimée pour dire si oui ou non elle les acceptait.

Le cas MAK est complexe, il touche d’abord à une communauté et viole l’idéal républicain. C’est à ces deux niveaux qu’il doit être réglé.

C’est cela la vérité, et c’est cela la justice.

Le vrai débat est là !

Petit-Lambert Ovono, Evaluateur certifié des politiques publiques, Président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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