Marche pacifique du collectif des jeunes Ogivins. La non prise en compte de la société Ivindo Iron sur l’employabilité en toile de fond.

Les jeunes Ogivins en quête de l’emploi regroupes au sein d’une coordination générale ont battu le bitume le mardi 17 juin 2024 à Makokou capitale provinciale de l’Ogooué Ivindo.  Cette marche pacifique qui a débuté à  la place des fêtes pour aboutir à  l’aéroport d’Epassendje a eu pour but de protester contre  le traitement et l’injustice que les sociétés sous traitantes infligent à ces jeunes pour ce qui est  des emplois.

Lody Raivo, le coordinateur général a déclaré » lors du passage du président de la République à Makokou, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a promu que les 70% des emplois devraient revenir aux Ogivins en ce qui concerne la main d’œuvre locale dans l’exploitation du fer de Belinga, nous avons déposé nos dossiers auprès des différentes sociétés de sous traitance, les dossiers sont agrées mais personne parmi nous n’a commencé le travail, mais nous apprenons que le recrutement se fait sur place dans le site de Bélinga et les employés recrutés viennent d’ailleurs, après avoir  averti les autorités locales, nous avons pris la décision de marcher pour faire entendre nos voix ».

Le collectif des jeunes Ogivins a voulu par cette démarche pacifique entendre leur voix sur ce qu’il qualifie de déséquilibre sociale.  Aussi pour mieux cerner les acquis du fer de Belinga, ce collectif des jeunes Ogivins interpelle les plus hautes autorités du pays de faire un choix en nommant un directeur central des ressources humaines dans la société Ivindo Iron originaire de la province de l’Ogooue Ivindo afin de  faciliter  l’embauche des Ogivins.

Par ailleurs, le comité des notables de Makokou qui soutient le collectif des jeunes Ogivins exhorte le président de la transition, président de la République, chef de l’Etat à  revoir ce contrat léonais avec la société Ivindo Iron.

Toutefois, le comité a indiqué  » s’il y’a une possibilité d’embauche, la priorité revient à  la main d’œuvre  locale mais à  Makokou partant de l’Ogooué Ivindo, un chauffeur ou une ménagère viennent d’ailleurs alors que nous devons respecter les critères et les principes de base édictés  dans  nos localités « .

Landry Ekomba Ndombe

Correspondant Moyen-Ogooué

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