Malgré le Covid-19, l’Afrique a sculptée l’histoire du monde avec la civilisation égyptienne.

L’Égypte ancienne  une terre de mystères. Aucune autre civilisation n’a tant captivé l’imagination des spécialistes comme des profanes. Ses origines, sa religion et son architecture monumentale avec les temples colossaux, les pyramides et l’énorme Sphinx, sont nimbées de mystère. Les pyramides d’Égypte sont les plus célèbres de tous les monuments de l’Antiquité, la seule des sept merveilles du monde antique qui ait survécu.

Malgré les millénaires qui séparent les deux époques, le legs de l’Égypte antique est encore bien présent dans le monde aujourd’hui. En près de 3 000 ans, l’Égypte pharaonique a commercé ou guerroyé avec les Libyens, Nybiens, Perses, Grecs, Romains. La civilisation égyptienne était à la croisée des mondes qu’elle irrigua de sa splendeur.

En effet, l’héritage que nous en gardons est immense. Qu’il s’agisse de la culture, de la vision de la vie ou de la société dans son ensemble, le legs de l’Égypte antique au monde n’a pas d’égal. Le temps des pharaons n’est pas si différent de notre 21 e siècle.

Premier point commun : le calendrier. Grâce aux savoirs de ses astronomes, l’Égypte ancienne fixe la durée d’une année à 365 jours (et un quart), année qu’elle divise en douze mois, tout comme nous.

Les Égyptiens structurent leurs jours et leurs nuits en douze sections. Ils ont douze heures pour le jour et douze heures pour la nuit. Une journée compte donc 24 heures.

Les médecins égyptiens sont réputés aussi bien pour leurs pratiques que leurs connaissances des corps et des plantes. Quoi de plus logique après tout pour une civilisation qui pratique la momification des corps. Princes et riches notables viennent alors de l’étranger pour les consulter.

Ce sont les Égyptiens qui, les premiers, font pousser des vignes pour produire du vin selon une méthode proche de la nôtre. Ils le conservent dans des amphores qui mentionnent l’origine des vignobles. À côté du vin, les Égyptiens produisent de la bière à partir de dattes mais aussi de céréales fermentées.

Les Egyptiens observaient une égalité des sexes parfaitement inscrite dans la société. Ainsi, les femmes étaient, par exemple, libres d’utiliser des moyens de contraception, de s’habiller comme elles le souhaitaient et ce, sans le consentement du mari, de posséder des terres, de faire marcher une entreprise, de présider dans les temples, et même accéder au rang de pharaon. Ainsi, l’Égypte antique constituait la civilisation la plus égalitaire parmi les civilisations anciennes, la moins patriarcale.

À l’image de notre société moderne, l’objectif de tout Égyptien de l’époque était bien évidemment d’accéder au bonheur. La société était alors basée sur des valeurs de gratitude, de paix et d’amour auxquelles nous aspirons tous.

L’héritage de l’Égypte antique à notre civilisation ne doit pas être limité au simple legs sociétal. Ce sont aux Égyptiens que nous devons la roue, l’astronomie, les mathématiques, la dentisterie, le parfum, l’esthétique, l’hygiène, le rasage. Nul doute : l’héritage de l’Égypte antique sur notre civilisation moderne est conséquent, et peut-être plus grand encore que ce que nous imaginons.

Obone Flore

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *