l’instar de leurs collègues de Libreville et d’autres régions du pays, les agents de la main d’œuvre non permanente de Makokou ont récemment organisé une marche pour exprimer leurs revendications et attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation. Cette manifestation a débuté sur la place des fêtes et s’est terminée à l’esplanade du gouvernorat, où les agents espéraient se faire entendre.
Le porte-parole des agents, Ariane Webe, a souligné les principales revendications qui motivent cette mobilisation : Les manifestants exigent que les agents diplômés soient intégrés dans la fonction publique, leur permettant ainsi de bénéficier de meilleures conditions de travail et de reconnaissance de leurs qualifications. Une revalorisation des salaires pour les agents non diplômés est également demandée, afin de mieux refléter leurs contributions et efforts au service de l’État. Les agents veulent également des clarifications sur la gestion de leurs cotisations versées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et s’assurer que leurs droits sociaux soient respectés.
Ariane Webe a exprimé que seul le président de la Transition, Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, peut apporter une solution à ces préoccupations. Elle a rappelé que ces agents, malgré les difficultés rencontrées dans leur vie professionnelle, continuent de servir l’État avec dévouement et méritent d’être entendus et soutenus.
Cette marche à Makokou fait écho à un sentiment de frustration parmi les agents de la main d’œuvre non permanente, qui se sentent souvent négligés par les autorités. En cherchant à attirer l’attention sur leurs conditions de travail et de vie, ces agents espèrent initier un dialogue constructif avec le gouvernement pour améliorer la reconnaissance et le traitement de leur catégorie professionnelle. Leur détermination souligne la nécessité pour les pouvoirs publics d’écouter les préoccupations de tous les travailleurs et d’agir en conséquence pour bâtir un environnement de travail plus équitable.