Vendredi 7 octobre 2022, la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a publié son rapport portant sur l’analyse technique des activités du Gabon sur la période 2010-2018 en matière de réduction des émissions dues à la déforestation, à la dégradation des forêts, ainsi que la conservation des stocks de carbone forestiers, de gestion durable des forêts et de renforcement des stocks de carbone forestiers (REDD+).
Les conclusions du rapport du CCNUCC indiquent que sur la période 2010-2018, le Gabon a réduit ses émissions de CO2 de 90,636,103 par apport aux émissions moyennes entre 2000-2009. Sur la base de son statut de pays à haute couverture de forêt et faible déforestation (HFLD), la CCNUCC a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ pour le Gabon. Elles attestent par ailleurs que les données et les informations fournies par le Gabon sont « conformes aux directives » en vigueur et « transparentes ».
Partant, le CCNUCC délivre sa certification aux crédits REDD+ du Gabon pour la période 2010-2018. Il s’agit d’un préalable indispensable et d’une étape importante en vue de leur commercialisation. Pour le Gabon, l’obtention de cette certification est l’aboutissement d’un travail acharné mené durant plusieurs années sous la houlette du ministère de l’Environnement et des Forêts, conformément aux orientations données par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Il s’agit surtout d’un tournant majeur. Désormais, le Gabon, pays très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, pourra valoriser son action déterminée en faveur de la préservation du climat en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la préparation de l’après-pétrole. « C’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique » a déclaré le Président de la République Ali Bongo Ondimba.