L’urgence d’un hôpital à Ebacater.

Cette partie de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville a connu en une décennie une démographie ascendante. Une structure hospitalière serait la bienvenue pour le bien des populations.

A Ebacater, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, l’urgence d’une structure de santé est de mise au regard de la forte population, elle ne cesse de le répéter à chaque fois aux hommes politiques qui sollicitent leurs suffrages lors des campagnes électorales. Malheureusement, ces hommes politiques ne prennent pas en compte les doléances des habitants en leur dotant d’un centre de santé digne de ce nom et répondant aux normes en matière de santé. La zone en a énormément besoin. Le bien-fondé du centre de santé répondra aux attentes des habitants qui s’installent dans cette bourgade de Dragages.

En effet, la forte démographie sera à l’origine de la construction de prestigieuses maisons comme des moins séduisantes et ce, chaque année. Cette action mettra certainement fin à la location afin de bénéficier de la beauté naturelle qu’offre la zone qui n’est pas encore polluée.

A Ebacater, Doum-Doum, Oban, et Ovan la population se chiffre à des milliers de personnes d’où la nécessité d’une unité de soins, à défaut de parcourir 7 kilomètres pour aboutir au centre de santé de Nzeng-Ayong en partant d’Ebacater, ce qui n’est pas chose facile avec la dégradation de la route (Ebacater-Dragages). Aucun opérateur économique n’a songé pour l’heure à faire sortir de terre, un centre de santé privé en attendant celui de l’Etat.

Le déplacement massif et quotidien des populations d’Ebacater et ses environs vers le centre de santé de Nzeng-Ayong, les Centres Hospitaliers Universitaires d’Owendo et de Libreville (CHUO et CHUL) et autres pour des problèmes de pathologies diverses, constituent un indicateur de référence pour témoigner de l’urgence de la mise en place d’un centre de santé.

« J’ai ma sœur qui a accouché dans un clando, ceci avant même d’arrivée à Dragages, si on n’avait un centre de santé elle devait être bien reçu et accouché dans un espace agréable » souligne Sonia qui semble être désespérer.

Idem pour Patricia, habitante de la zone depuis une décennie « Il y a des femmes qui ont perdu des enfants par manque d’une structure hospitalière dans cette bourgade, que dire des morsures de chiens, du paludisme. Il faut vraiment que l’Etat pense à nous ».

Difficile de gérer la situation si cela survenait la nuit en l’absence de clando et, c’est à ce niveau que la mise en place d’un centre communautaire avec des services de garde et d’un laboratoire d’examens médicaux, est nécessaire. Ebacater n’étant pas enclavé, difficile de pouvoir conduire un malade à l’hôpital surtout en saison pluvieuse car plus de clando. Alors, comment procéder avec un sujet malade pour se rendre par exemple à l’hôpital des instructions des armées à une heure impossible ?

Chimène Okome

Journaliste

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