Journée du souvenir de la traite négrière et de son abolition : un devoir de mémoire.

Une Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition a été organisée ce dimanche 23 août 2020, comme chaque année depuis 1998.

Pour rappel, c’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791, qu’avait débuté à Saint-Domingue une insurrection. Esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l’égalité des droits avec les citoyens blancs. Cette insurrection a joué un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. Elle est menée par Boukman, un prêtre vaudou. L’homme périt au combat, mais ses successeurs, dont Toussaint Louverture, ont continué le combat qui aboutit, le 1er janvier 1804 à l’indépendance d’Haïti.

Le temps est venu de procéder à une réflexion sur la représentation de l’esclavage de manière sensorielle, avec utilisation de la réalité virtuelle et moins d’accent sur des artefacts dans les vitrines. La Journée vise à inscrire la tragédie de la Traite dans la mémoire de tous les peuples. Conformément aux objectifs du projet interculturel « La Route de l’esclave », elle doit être l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.

En effet, la priorité est de s’assurer de ressentir pourquoi l’esclavage a été décrété crime contre l’humanité. Avec un souci particulier pour, humaniser l’esclave. Montrer qu’avant d’être un esclave, c’est un homme.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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