L’irresponsabilité des pères des enfants dits bâtards!

  Au Gabon, un fait est très récurrent mais très négligé. Il y a 4 familles sur 5 dans lesquelles ont y trouvent  des enfants vulgairement appelés «  batards » dont les géniteurs ne s’en occupent pas volontairement. Ce sont là des enfants abandonnés par des hommes de peu de valeur et inconscients.

 En effet, beaucoup d’enfants grandissent sans connaitre leur géniteur. Qui ont soit renié la grossesse, soit abandonné à cause des charges que  demande la venue d’un bébé, soit du fait qu’ils aient déjà rompu avec la mère de l’enfant. Cette situation crée alors un gros fossé entre l’homme et l’enfant qui ne seront pas proches, ne porteront aucun sentiment d’amour pour l’autre. Car un géniteur n’est pas forcement un père.

Par ailleurs, dans leurs actes de naissances, certains  enfants se sont vus porter le nom de leur grand père ou de leur oncle à la place de celui de leur géniteur. Ce que prévoit le code civil gabonais que le nom de l’enfant peut  être attribué par sa mère ou par un officier d’état civil en cas de désistement du géniteur. Une situation plutôt désolante.

Ce fait où bon nombre d’enfants sont élevés sans la présence d’un père, sans une autorité masculine  entrainant des inconvénients tels que  s’adonner aux stupéfiants, avoir des comportements de  déviances et de révolte, le banditisme etc… La loi prévoit que tout parent qui délaisse son enfant commet une infraction pénale est passible d’incarcération.

Cependant, cette mesure pénale ne semble pas inquiétée beaucoup  d’hommes qui n’hésitent pas  à délaisser leurs enfants pour de raisons inconnues, laissant la mère dans la  débrouillardise. Elle devient ainsi  à la fois  le père et la mère de ce ou de ces enfants.

 Puisse l’Etat puisse   revoir ce fait qui est l’un des catalyseurs de la délinquance juvénile. En rappelant et obligeant les géniteurs gabonais  ou étrangers à prendre leur responsabilité envers leurs progénitures. Car il est mieux de traiter le problème  depuis la racine au lieu d’essayer de* redresser  un arbre déjà  tordu*.

Paul Essonne

Journaliste

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