L’insuffisance rénale : une maladie qui tue à petit feu.

Ces dernières années, les personnes atteintes  de l’insuffisance rénale sont de plus en plus nombreuses et  jeunes à Libreville comme dans l’arrière pays. Malheureusement, les traitements   et les soins apportés aux personnes atteintes de cette maladie sont très couteux. C’est pour quoi, au Gabon le taux de décès suite à une insuffisance rénale est désormais critique.

Devenue chronique dans le pays, cette maladie résulte des complications du diabète, de l’hypertension ou d’autres pathologies. Lorsqu’elle est aiguë, elle survient  soudainement. Elle se produit souvent à la suite d’une diminution réversible du flot sanguin rénal.

En effet, chaque minute, les reins filtrent environ 1 litre de sang, soit un cinquième de la quantité pompée par le cœur. L’insuffisance rénale chronique est une maladie grave qui entraîne une détérioration graduelle et irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang et à excréter certaines hormones. Les produits du métabolisme et l’eau en excès passent de moins en moins dans l’urine et s’accumulent dans l’organisme.

Au Gabon,  c’est  plus de  300 patients réguliers qui souffrent  d’insuffisance rénale. Le combat de certains ONG, pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes d’insuffisances  rénales n’a pas encore apporté les fruits  escomptés ? Les personnes souffrent  d’insuffisance rénales  meurt tous les jours  dans les centres hospitaliers du Gabon.  Et ce, malgré le combat  que mènent ces dernières, dans un pays ne disposant que d’un centre unique d’hémodialyse, au sein du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), lui-même dépourvu d’éléments essentiels à la réalisation des dialyses.

Que dire des séances  de dialyse ? Avec la vétusté du matériel de dialyse, les patients sont  contraints de revoir à la baisse, la fréquence de leurs dialyses. «Les séances de dialyse y sont passées de trois à une seule par semaine»,  affirme les malades. L’insuffisance rénale est donc une maladie que les autorités devraient jeter un regard particulier,  pour permettre aux personnes atteintes de bien faire la dialyse en toute quiétude.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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