Lettre à Aimée Sylvia Bongo

Madame ,

Je vous décerne solennellement la palme d’or africaine de la femme fatale .

Madame , votre visage , tel un ciel nuageux , est tantôt assombri par le cynisme , tantôt obscurci par la traîtrise . Bien  plus , vous n’êtes rien moins qu’une Dalila.

Madame , je suis terriblement revulsé à l’idée qu’en tant qu’épouse de l’ancien Chef de l’État gabonais vous ne lui ayez apporté , pour seul soutien , que le néant de votre trahison ourdie en amours factices . Aussi , n’ai-je pas pu m’empêcher de tressaillir de détresse et de colère , lorsque j’ai vu , devant le Juge d’instruction , la menteuse traîtresse , que vous êtes , suivie d’un oeil hagard , vos yeux brouillés de larmes de crocodile , en train de promener , sur vos Avocats , un regard luciférien . Je n’en croyais pas mes yeux !

Madame , non seulement , vous êtes impure de corps et d’âme , mais surtout , vous êtes cette vipère dorée dont la beauté diabolique a fait tant de mal et causé tant de souffrances au pauvre peuple gabonais .

Madame , vos pires ennemis sommeillent en vous : alors que vous étiez au firmament de votre puissance , quand votre âme frivole vous réclamait la satisfaction d’un désir , vos plaisirs en exigeaient d’autres ; c’est ainsi que votre âme embrouillée et souillée , devenue captive de vos fantasmes indicibles , s’est métamorphosée en ennemie de votre raison . Dès lors , vous vous êtes engagée dans le labyrinthe de la perdition .

Madame , étant donné que vous vous êtes révélée , à la face du monde , comme une vulgaire roturière , je vous enseigne , sans perdre de temps , la devise des grands hommes , comme moi : il est impossible de se rendre maître des richesses , des honneurs et des plaisirs , en les confisquant tous , comme le pensent tous les esprits poussiéreux ; au contraire , la sagesse recommande de s’en rendre le maître , en les méprisant tous . Madame , il n’y a rien de plus difficile et pourtant de plus  salutaire que de savoir regarder la richesse avec le  dédain le plus absolu , car , derrière toute grande fortune , se cache un grand crime .

Madame , Jacques Bénigne Bossuet , Précepteur du Dauphin de France , a écrit :  » Il n’y a rien de plus éclatant ni qui fasse plus  de bruit que la gloire ; et le tout ensemble , il n’y a rien de plus misérable ni de plus pauvre  » . Madame , je vous laisse le soin de constater , vous-même , que vous en êtes une parfaite illustration , au même titre que Mobutu Sese Seko, Idi Amin Dada , Samuel Doe et Mouammar Kadhafi , pour ne citer que ceux-là .

Madame , Jacques Bénigne Bossuet , l’illustre rédacteur de l’Oraison funèbre de Marie – Thérèse d’Autriche , Reine de France , a également donné cette leçon , qui vaut son pesant d’or , aux Altesses royales et à toutes les autres têtes couronnées :  » Où il n’y a pas de maître , tout le monde est maître ; où tout le monde est maître , tout le monde est esclave « . Madame , vous conviendrez , avec moi , qu’il n’est pas du tout étonnant que , à l’instar de Jean Pierre Amougou Belinga du Cameroun , vous soyez passée de patricienne , hier , à plébéienne , aujourd’hui , à cause de cette insupportable cacophonie que vous avez instaurée , à dessein , dans votre chambre conjugale sur laquelle vous avez craché votre plus  profond mépris , par-devant Magistrat .

Madame , qui , plus que vous , aura davantage violé la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire , dégradé la loi , travesti la vérité , méprisé ses concitoyens et dénigré les efforts des professionnels de la police et de la fiscalité ? Madame , vous n’avez cessé de tourner l’autorité judiciaire en dérision , après avoir fait main basse sur les coffres-forts de l’État . On se croirait devant la version féminine de Jean Pierre Amougou Belinga !

Madame , hier encore , sous votre impulsion , le Gabon , cette monarchie absolue , allait de pair avec les pratiques les plus abusives , les plus autoritaires et les plus arbitraires, tant et si bien que vous avez fait jeter Brice , l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali Bongo , dans un cachot sombre , sans aucune autre forme de procédure , pendant 4 pénibles et douloureuses années .

Madame , si la révocation de l’édit de Nantes avait été l’une des plus graves erreurs politiques de Louis XIV , quant à vous , vous avez commis l’impensable et l’impardonnable , en insultant , de la sorte , votre passé et votre avenir , en osant renier ce nom qui vous a pourtant rendue célèbre ! Madame , qui étiez-vous , avant votre adoption par la dynastie des Bongo ? Que croyez-vous devenir , sans ce patronyme qui vous a tout donné et dont vous vous êtes honteusement débarrassé ? Madame , comment pouvez-vous avoir le culot de nier qu’il fait jour en plein midi ? Madame , l’erreur est humaine , mais , persister dans l’erreur est satanique !
Décidément , votre langue est aussi venimeuse que celle du serpent du Jardin d’Éden !

Madame , vous faites assurément partie de cette horde de brebis égarées qui osent se croire intelligentes sous prétexte qu’elles consacrent leur temps à voler , à piller et à appauvrir le peuple . Madame , certes , je suis parfaitement au courant qu’il vous est strictement interdit de prononcer le nom de DIEU , lors de vos incantations sataniques , toutefois , il me plaît de vous rassurer que DIEU , qui s’est certainement aperçu que votre bouche n’est qu’un sépulcre ouvert , se rit des personnages , comme vous , qui se plaignent des conséquences dont ils  chérissent les causes .

Madame , le seul bonheur , dont vous vous souvenez , aujourd’hui , est un bonheur perdu pour toujours . Madame , puisque vous avez , vous-même , catégoriquement nié , devant DIEU et les hommes , avoir été Première Dame gabonaise , pendant autant d’années , quoi de plus évident que le temps vous ait mise à votre vraie place qui , naturellement , se trouve dans les poubelles de l’histoire ?Quoi qu’il en soit , la messe est dite pour vous .

Jean Collins OYONO ENGUELE
Chef de Parti politique
Président de la Renaissance Pour le Développement du Cameroun
Tél : 6 56 64 65 32 / 6 51 97 30 05

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