Selon Petit Lambert Ovono, pour nous faire comprendre on va simplifier la démonstration. Les institutions de Bretton Wood ( Banque Mondiale, Fonds monétaire internationale, Société financière internationale, etc.) gèrent l’argent des riches qui cherchent à le fructifier. Ce sont ces institutions qui prêtent cet argent contre les garanties de remboursement avec intérêts.
Les emprunteurs que sont les pays africains, qui comme le Gabon ont leur sol, leur sous-sol riche, leur forêt, leurs cours d’eau poissonneux, savent que ces ressources peuvent leur rapporter de l’argent.
Mais faute de techniciens pour exploiter et vendre leurs richesses, ils font appel aux techniciens et matériels des pays riches. Mais pour payer cet apport étranger, il faut de l’argent argent. N’ayant pas les moyens de payer, ils empruntent aux bailleurs de fonds des pays riches. L’argent ainsi emprunté sert à payer les matériels et les techniciens de ces mêmes pays riches. Le peu qui reste à notre pays sert de plus à payer les intérêts des prêts contractés. Puisqu’on n’est pas capable de rembourser les intérêts, on emprunte de nouveau et notre situation ne fait que s’alourdir, notre dépendance que s’accentuer.
C’est à ce cycle qu’est confronté notre pays.
Comment le FMI, sensé théoriquement nous sortir de ce cycle, laisse t’il faire?
Comment les gabonais eux-mêmes ne sont-ils pas conscients que les recettes de ce partenaire doivent être revues?
Quelles propositions les gabonais avancent elles pour que nous sortions de cet esclavage et de cette misère ?
